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Samuel Marques : « Toulouse ne se refuse pas »

Par midi olympique
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    Samuel Marques : « Toulouse ne se refuse pas »
Publié le Mis à jour
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Après une saison aboutie à Pau, le demi de mêlée découvre un nouvel environnement au Stade toulousain. Il revient sur ce choix et nous parle de la saison à venir.

Quel est votre état d’esprit après vos premiers entraînements au sein de votre nouveau club ?

Depuis lundi, tout se passe bien. Les joueurs m’ont accueilli à bras ouverts et je leur en suis reconnaissant. Maintenant, on est partis pour deux à trois semaines d’entraînements physiques. Personne n’aime vraiment ça, mais il faut en passer par là. Vu qu’on a repris un peu tard par rapport à d’autres, il va falloir augmenter la charge de travail. Ensuite, on se concentrera sur la récupération pendant l’année mais maintenant il faut travailler correctement parce que le début de saison arrive vite.

Pourquoi avoir choisi de venir au Stade toulousain ?

Un club comme Toulouse ne se refuse pas. J’ai décidé de me mettre en danger, le but est de passer un cap. J’arrive avec beaucoup d’envie et d’enthousiasme car je veux vraiment franchir un palier ici.

Au Stade toulousain, vous serez en concurrence avec des joueurs comme Sébastien Bézy ou Jean-Marc Doussain. Les places risquent d’être chères…

Je suis venu en connaissance de cause. Je savais qu’il y aurait beaucoup de monde à mon poste. J’étais déjà soumis à la concurrence à la Section paloise et je crois que je l’ai plutôt bien gérée. Ici, ce sera encore plus accentué. Il y a de la concurrence partout, mais à Toulouse elle est encore plus relevée. Après, la saison est longue et l’entraîneur aura besoin de tout le monde. À moi de montrer qu’on pourra compter sur moi.

Paradoxalement, les présences de Bézy et Doussain dans la liste Élite devraient vous permettre d’avoir pas mal de temps de jeu. Comment gère-t-on une situation pareille ?

Je me prépare comme n’importe quelle saison. Pour l’instant, le plus important, c’est d’être prêt physiquement. Les deux ou trois prochaines semaines vont être importantes pour que l’on puisse attaquer l’année plein fer. C’est important d’en passer par là pour assumer la longue saison qui arrive.

Avez-vous parlé avec Ugo Mola de votre futur rôle ?

Non, je n’en ai pas encore discuté avec l’entraîneur mais je pense que si le club m’a recruté, c’est qu’il compte sur moi. Mon rôle sera forcément de répondre présent quand on fera appel à moi et de montrer qu’ils ont eu raison de me faire signer. Je me prépare en tout cas dans cette optique et on verra bien ce qui arrivera.

Pensez-vous que vos qualités de buteur ont été déterminantes pour le Stade toulousain dans votre recrutement ?

C’est possible. J’ai la chance de buter donc c’est un avantage. Maintenant, c’est à moi de travailler et de progresser dans tous les compartiments pour me permettre de jouer. Quoi qu’il arrive ce sera intéressant. Pour être honnête, pour l’instant je ne me préoccupe pas de tout ça. Encore une fois, c’est la partie physique qui est importante à l’heure actuelle. Le reste viendra naturellement. En plus, tout le monde s’entraîne dans la bonne humeur, et c’est l’essentiel.

Collectivement, quels seront les objectifs du club ?

On en n’a pas encore parlé, mais à Toulouse on est là pour gagner des titres. Un club comme le Stade toulousain se doit de bien figurer dans toutes les compétitions. On aura d’ailleurs à cœur de faire un beau parcours en coupe d’Europe. On va la jouer à 200 %.

Après avoir joué avec Colin Slade, vous n’allez pas trop être dépaysé puisqu’à Toulouse il y a un autre ouvreur néo-zélandais, Luke McAlister.

L’avantage avec Luke McAlister, c’est qu’il parle français je crois. Alors que Colin ne parlait pas beaucoup français (rires). La communication est justement très importante pour créer des automatismes. Les garçons sont des joueurs de grande classe et, forcément, on apprend beaucoup aux côtés d’ouvreurs de ce calibre. Maintenant, c’est à moi de me mettre au niveau pour apporter mes qualités.

Propos recueillis par Lucas Vola

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