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[SAGA TOP 14] Effectif : On prend les mêmes et on ne recommence pas !

Par Marc Duzan
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    [SAGA TOP 14] Effectif : On prend les mêmes et on ne recommence pas !
Publié le Mis à jour
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Après une saison en enfer, le Stade Français a tout de même choisi la stabilité.

Arrières :

Porte d’Auteuil, ils sont deux à se partager ce poste : Hugo Bonneval et Dijibril Camara. Enfin revenu d’une grave blessure au genou, Bonneval n’a pas encore retrouvé toutes ses sensations. Reconnu avant l’accident comme un arrière doté d’appuis déroutants et d’une pointe de vitesse tout à fait singulière, il travaille aujourd’hui pour retrouver le punch qui fera de lui un intouchable à Paris.

Et en équipe de France ? Chez les Bleus, Bonneval est actuellement devancé par Maxime Médard, Scott Spedding et Brice Dulin. Aux côtés dudit Bonneval, on retrouve Djibril Camara, que Gonzalo Quesada aime aussi utiliser au poste d’ailier. De retour d’une tournée en Argentine très réussie, Camara veut prouver que ses facultés sous les ballons hauts et son flair sur les relances n’ont pas d’équivalent à Paris.

Ailiers :

C’est l’emnouteillage ! Auteur de douze essais en championnat l’année du titre, l’expérimenté Julien Arias a prouvé qu’il y avait une vie pour un ailier, après 30 ans. Redoutable finisseur, doté d’un véritable instinct de tueur dès lors qu’il s’approche des lignes adverses, l’ancien Columérin est une valeur sûre de l’effectif parisien. à ses côtés, Jérémy Sinzelle fait aussi partie des cadres. Peu spectaculaire mais toujours bien placé, ce joueur intelligent et très remuant sur le terrain ne commet jamais la moindre faute.

Au poste d’ailier, le magicien Waisea peut aussi dépanner. Mais au regard du succès que rencontra voici deux ans son association avec Jonathan Danty au milieu du terrain, il devrait néanmoins être utilisé davantage au centre. Alipate Ratini, la seule recrue du club, doit passer outre ses problèmes extra sportifs et s’imposer comme un facteur X. Le jeune Josaia Raisuke, dont la dernière saison fut entâchée par une suspension de quinze semaines en raison d’une fourchette, devra montrer autre chose à ses dirigeants.

Centres :

Qui pourra sortir Jonathan Danty de la position de titulaire indiscutable dans laquelle il s’est installé ? Personne, tant le puissant trois-quarts centre formé au PUC semble aujourd’hui posséder des caractéristiques physiques et techniques uniques, à Paris. Geoffrey Doumayrou est l’archétype du « cinq-huitième », bon au pied et précis dans la distribution. Meyer Bosman, dont la passe est une pure merveille, aura son mot à dire. Paul Williams, l’assurance tous risques en défense, peut jouer les trouble-fêtes.

Ouvreurs :

Morné Steyn, l’homme qui avait offert le titre aux Parisiens en juin 2015, a marqué le pas l’an passé. Jamais remis d’un Mondial où Heyneke Meyer le bouda copieusement, l’ancien buteur des Bulls traîna sa peine tout au long de la saison. Jules Plisson, dont on attendait davantage en Argentine, doit élever son niveau de jeu s’il veut demeurre incontournable en club et en équipe de France.

Demi de mêlée :

Les années passent et le patron du poste reste Julien Dupuy. Intelligent, doté d’une très bonne lecture du jeu et d’un pied droit soulageant ses ouvreurs, l’ancien biarrot part avec une longueur d’avance sur Clément Daguin et Will Genia. L’international australien, après avoir totalement manqué sa première saison à Paris, est attendu au tournant.

Numéros 8 :

Sergio Parisse, le capitaine de la sélection italienne et des soldats roses, est intouchable chez les champions de France, autant pour son talent que pour son ascendant sur les arbitres ou son intelligence dans le jeu courant. Derrière lui, le Sud-Africain Jono Ross -passé par les Bulls et les Saracens- n’a jamais déçu le staff parisien. Moins puissant que Parisse, il est en revanche très actif en défense et dans le combat au sol. Enfin, le jeune australien Pat Sio aura l’opportunité de prouver que les franchises australiennes ont eu tort de lui tourner le dos.

Troisième ligne aile :

Raphaël Lakafia et Antoine Burban débuteront la saison en tant que titulaires. Le premier d’entre-eux est devenu au fil du temps un plaqueur hypercatif quand le second possède, en Top 14, une science inégalée dans le grattage des ballons au sol. L’ancien Berjallien Sylvain Nicolas, a quant à lui un bon coup à jouer. Son « jump » en touche peut ainsi s’avérer très utile aux Parisiens.

Matthieu Ugena et Sekou Macalou, pensionnaires du centre de formation, rendront enfin de fiers services au pack de Simon Raiwalui. Considéré comme l’un de splus grands espoirs français, Macalou doit aujourd’hui prendre son envol... Quid de Willem Alberts ? Après une saison blanche, The Bone Collector (le collectionneur d’os) sud-africain doit faire honeur à sa réputation.

Deuxième ligne :

L’an passé, le meilleur deuxième ligne parisien fut le jeune Paul Gabrillagues, hyperactif en défense et âpre combattant. Sera-ce pour lui l’année de la confirmation ? Verdict imminnent. Depuis deux ans, l’Australien Hugh Pyle démontre un indéniable talent dans le déplacement et les passes après-contact. Son association avec Alexandre Flanquart -au profil plus combattant- fut à ce titre des plus réussies. Plus lourds que l’ancien joueur des Rebels, Gerhardt Mostert et Pascal Papé (l’ancien capitaine des Bleus disputera la dernière saison de sa carrière) auront leur mot à dire à droite de la mêlée parisienne.

Piliers :

Rabah Slimani disputera sa dernière saison sous le maillot parisien avant de rejoindre Clermont. à Paris, le droitier des Bleus sera cette année encore soumis à rude concurrence avec l’Australien Paul Alo-Emile, seule bonne surprise du dernier recrutement parisien. Sakaria Taulafo et Emmanuel Felsina peuvent occuper les deux côtés de la mêlée. à gauche, Aled de Malmanche (si bon mais si souvent blessé...), Zurab Zhvania et Heinke van der Merwe se partageront le temps de jeu avec les deux polyavelents pré cités.

Talonneurs :

Rémi Bonfils, la révélation de la tournée en Argentine, s’est hissé très haut dans la hiérarchie des talonneurs du Top 14. Très actif dans le jeu au sol et fort en défense, l’ancien « puciste » est bien revenu de sa lourde blessure à l’épaule. Mais attention : Laurent Sempéré est toujours aussi actif dans le combat et solide en mêlée fermée. Craig Burden, excellent à l’époque où il jouait à Toulon, est quant à lui entré dans le rang la saison dernière. Il doit montrer un tout autre visage cette année. Enfin, le jeune Laurent Panis aura lui-aussi du temps de jeu.

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