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Toulon : Trop forts ces minots-là !

Par midi olympique
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    Toulon : Trop forts ces minots-là !
Publié le Mis à jour
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Les Crabos du RC Toulon ont ramené le boulicer. Le tout premier dans l’histoire des Rouge et Noir. Une belle aventure humaine.

Il ne l’avait encore jamais décroché. C’est fait. Pour la toute première fois, Toulon a ramené le bouclier sur la rade. Son seul titre de la saison. C’était il y a maintenant un gros mois au bout d’une dernière empoignade face aux Bèglais. « Notre objectif était de boucler en tête de la saison régulière. Au bout de cinq matchs, on a compris que l’on avait les moyens d’atteindre le dernier carré, savoure leur coentraîneur Laurent Gueit. Mais nous sommes restés concentrés. On n’a jamais dit que l’on voulait être champions. » Cela évite de cogiter. De se mettre un trop-plein de pression. Et cela permet d’aller au bout en toute liberté.

Camaraderie et connivence

Trois semaines plus tard, à Rennes, à la fin de sa demi-finale du Top 14 remportée face à Montpellier, Bernard Laporte a brandi un maillot. Écrit dessus : « Fier de nos minots de la rade. » Comme pour laisser transparaître le bonheur et la reconnaissance de tout un club pour ses Crabos.

En fait, ces Toulonnais n’ont jamais été inquiétés. Auteurs d’un sans-faute à Mayol et à Léo-Lagrange, ils ont aussi démontré une force de caractère en voyage où ils n’ont laissé que trois petits bouts de gras à leurs adversaires. Trois revers, trois fois rien. — 6 face à Narbonne, -1 face à Aix-en-Provence et -11 à Montpellier. Comme si ce bouclier-là leur était promis.

Une sacrée saison 

« Cela a été une formidable aventure humaine. Pour aller au bout, ils ont montré un plein de certitudes et de confiance dans leur jeu. La conquête, le rideau défensif. Notre force était collective, décortique Laurent Gueit. Ils n’ont jamais montré de crispation. Il y a eu de l’envie, de la solidarité, de la qualité bien sûr, et l’amalgame s’est fait facilement. Ils ont montré une vraie camaraderie et cette connivence qui permet d’avoir ce supplément d’âme sur les matchs durs. »

Comme à Grenoble, quand il a fallu faire sans ses sept internationaux retenus par une tournée en Irlande et en Angleterre. « Dans ces Crabos, j’ai retrouvé des similitudes avec mes Reichel de 2010, l’année avec Xavier Chiocci, Gwendal Lamache, Levan Chilachava et Jean-Charles Orioli », boucle, tout en confidence, Laurent Gueit. Sacrée saison.

Le groupe :

Auphan, Balandrade, Beaudon, Berdev, Brtoli, Camara, Canourgues, Carbonnel, Cottin, Datamenti, Delpierre, Deselpuvera, Dommartin, Drie, Duquesnoy, Favieres, Fazi, Gay, Gulizzi, Iborra, Jordan, Krugger, Loudet, Maamry, Martin, Muzzipapa, Oger, Pagot, Papalia, Passacacqua, Prospero, Reynaud, Santer, Schlienger, Smaili, Van Bost, Yami, Zanchetti, Zeghdar.

Entraîneurs : Laurent Gueit et Guillaume Siméoni.
Préparateur physique : Sylvain Delage.
Ostéopathe : Zoé Claverie. Secrétaire : Bernard Murat.

Par Olivier Gagnebien

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