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[SAGA PRO D2] Sébastien Inigo, le « crayon » a bonne mine

Par midi olympique
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    [SAGA PRO D2] Sébastien Inigo, le « crayon » a bonne mine
Publié le Mis à jour
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Véritable phénomène de longévité et de dynamisme, le demi de mêlée, Sébastien Inigo, sera l’un des cadres à suivre de près.

Il faut croire que, depuis un certain Fabien Galthié, des joueurs hors-norme sont appelés à évoluer derrière la mêlée de la Colombe. Du haut de ses 173 centimètres, « Seb » Inigo propulse ses 71 kg de « crayon » (« je suis un feutre ! » comme il le reconnaît lui-même non sans humour) avec une telle ferveur que tous, adversaires comme coéquipiers, lui vouent le plus grand respect.

Deux matchs manqués sur trente

Il est vrai que de Jean-Dauger à Michel-Bendichou en passant par le vieux stade Armandie, le frère de celui qui vient d’être retenu avec le 7 de France pour les JO s’est forgé une carte de visite aux dimensions aux moins aussi impressionnantes. Comment, par exemple, oublier ce quitte ou double pour la survie, lors de la décennie précédente, face aux Clermontois ? En ballottage avec Pau, les Bayonnais avaient dû se passer des bons et loyaux services de Benjamin Lhandes (ancien Palois et Columérin, cela ne s’invente pas !) et notre homme était entré pour remplacer ledit ailier au pied levé.

Mais aujourd’hui, c’est en tant que titulaire indiscutable du poste que Sébastien pilote l’édifice de main de maître. La cohabitation avec Damien Neveu et Joris Cazenave se déroule sous de bons auspices, et les statistiques attestent d’une réelle constance dans la performance. L’an passé, seuls deux rendez-vous n’ont pas été honorés sur les trente proposés par le calendrier de la phase régulière. Détail amusant, Sébastien a pour habitude de ne jamais regarder en direction du vestiaire visiteur avant le coup d’envoi des rencontres.

Claquer un drop à la Richard Astre

Plus d’un se sentirait volontiers dans ses petits souliers. Après, en revanche… « Je deviens un autre homme, prêt à mourir sur le terrain s’il le faut ! » C’est sans doute pour cela que les « gros » le suivraient jusqu’au bout du monde. S’il n’exclut pas l’hypothèse de leur passer un petit soufflon de temps en temps, l’homme n’est pas connu pour son autoritarisme. Il est en revanche reconnu comme un sacré compétiteur. Le reste ? Une affaire de vista, d’envie et d’hygiène de vie. « J’ai poussé des barres, comme les autres, mais cela n’a rien donné ! » s’esclaffe-t-il sous le regard attendri et compatissant de David Gouze.

De même que l’habit ne fait pas le moine, le gabarit ne fait pas tout non plus. Admirateur de George Gregan dans sa jeunesse -au sens chronologique s’entend- il avoue ne pas avoir de modèle particulier aujourd’hui. Son objectif ? Prolonger son bail du côté de Colomiers. Son rêve secret ? Claquer un drop-goal magistral, à la façon de Richard Astre naguère, en sortie de mêlée. Histoire de faire briller de fierté les yeux de Romain, le « petit dernier » de la fratrie, actuellement sociétaire du club de Layrac. Alors, amis supporters (comme dirait Jacques Breda !), dormez bien tranquilles sur vos deux oreilles, le « crayon » est toujours aussi bien affûté. Et sa propension à l’éjection rapide plus que jamais affirmée.

Par Philippe Alary

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