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[SAGA PRO D2] Filiatre : « Un statut à amplifier »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Loué pour ses compétences doublées d’une réelle finesse psychologique, l’associé de Bernard Goutta et entraîneur des trois-quarts, Philippe Filiatre, dresse le tout premier état des lieux.

Dans quel état d’esprit abordez-vous le prochain exercice ?

Nous sommes à la fois sereins et déterminés. C’est tout un cycle de travail qui s’accomplit, ne comptez-donc pas sur nous pour nous endormir sur nos lauriers. La saison précédente s’est soldée par des ancrages supplémentaires, à nous de les bonifier avec ce qu’il faut d’innovation, d’initiative et de pertinence.

Une saison achevée en demi-finale chez le futur promu bayonais ?

Oui, et nous avons tous désormais le vécu d’un bel événement. Nous nous sommes montrés valeureux, nous avons affiché un beau visage. Nous n’étions pas très loin du compte, ce match s’est joué sur un surcroît d’expérience.

D’une manière générale, c’est le déroulement de l’ensemble qui a donné satisfaction ?

Oui, et son bilan est très positif. Une seule défaite à domicile par exemple, cela nous rapproche de l’invincibilité. Seuls Lyon et Aurillac ont fait mieux, et le classement final de ces deux formations prouve à quel point la maîtrise de son pré-carré est fondamentale. S’imposer à l’extérieur, c’est bien, mais se faire respecter sur ses terres me paraît encore plus significatif.

Quel regard portez-vous sur l’effectif, et quand avez-vous programmé la fin de la phase dite « d’évaluation » ?

Avant toute chose, il faut se dire qu’il n’a pas été déstructuré mais harmonieusement renouvelé, ou, plus simplement encore, complété. Quand à l’évaluation, elle se fait au jour le jour. Lorsqu’un club recrute un joueur, il sait ce qu’il fait et où il va. D’ailleurs, à ce titre, les connaissances de Bernard Goutta sont très précieuses. Le reste relève de la régulation, à la fois technique et physique, sachant qu’il faut se montrer cohérent dans ce que l’on fait et savoir de quels moyens l’on dispose.

Avez-vous assigné un objectif dans l’immédiate continuité du précédent épisode ?

Pour l’instant, non. Cela se fera au moment du stage (à Font-Romeu, du 8 au 12 août), lorsque le projet de jeu sera présenté. De plus, il vaut mieux parler d’objectifs que d’un seul en particulier. Quoiqu’il en soit, c’est quelque chose de difficile, sachant que chaque saison correspond à un éternel recommencement.

Le regard de vous concurrents a t-il changé ?

Ce n’est pas à nous de le dire. En règle générale, la réussite engendre le respect. Il y a un statut à amplifier. Inversement, nous ferons tout pour ne pas nous laisser envahir par la moindre pression.

Redoutez-vous le scénario narbonnais de 2014-15 ?

Il y a tellement de paramètres qui entrent en ligne de compte… Les Narbonnais avaient été très performants en 2013-14, ils le furent moins l’année suivante pour diverses raisons. Je pense qu’il faut faire la course en tête, ne pas accuser trop de retard à l’allumage.

Vous êtes vous rongé les ongles en attendant la publication du calendrier ?

Certainement pas ! Le calendrier est l’archétype du paramètre aléatoire, et, qui plus est, pour toutes les équipes !

Vous êtes hors-jeu !

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