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L’émotion de vivre Rio

Par Arnaud Beurdeley
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Publié le Mis à jour
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En s’envolant très tôt en direction de Rio, les Bleus auront pour objectif d’évacuer toutes leurs émotions avant d’entrer dans la compétition.

Rio de Janeiro, l’envoûtante cité carioca, flanquée de monts à la végétation luxuriante, qui plongent dans la baie de Guanabara et de plages de sable blanc à la beauté époustouflante, possède tous les atouts pour faire perdre la tête au simple quidam. Vivre la « Cidade maravilhosa » (« Ville merveilleuse »), c’est forcément s’émerveiller, aiguiser sa curiosité et… « oublier qu’on a une compétition majeure à disputer », dixit le manager de l’équipe de France à 7 Jean-Claude Skréla.

Les Bleus de Frédéric Pomarel ont l’habitude de voyager, de s’envoler pour des villes aussi belles que dingues. De Sydney à Las Vegas, en passant par Dubai ou Vancouver, Terry Bouhraoua et ses partenaires savent que performance ne rime pas vraiment avec tourisme.

« Solder toutes nos curiosités »

Seulement, pour eux, les JO, ce sera nouveau. Alors, le staff technique des Bleus, après avoir longuement échangé avec des responsables de l’Insep ou encore avec des entraîneurs habitués aux olympiades, a décidé de s’envoler très tôt en direction du Brésil. « L’idée, c’est d’évacuer rapidement tout l’aspect émotionnel, raconte Frédéric Pomarel. Durant les deux ou trois premiers jours, nous allons faire quelques activités d’acclimatation pas forcément rugbystique, qui nous permettront de nous installer dans la ville, de solder toutes nos émotions, de solder toutes nos curiosités. »

À Rio, les occasions de prendre du bon temps sont légion, qu’il s’agisse de « farnienter » sur la plage d’Ipanema, de visiter le quartier festif de Lapa, ou encore de se joindre à une roda de samba (littéralement « ronde de samba ») improvisée sur les trottoirs de Leblon. Les Bleus, eux, se rendront dans une favela, prendront un bain de soleil sur la plage de Copa Cabana et graviront jusqu’au sommet du Pain de Sucre ou jusqu’au Christ Redempteur, situé tout en haut du mont du Corcovado. « On n’a pas encore choisi lequel des deux nous irions visiter, précise encore Jean-Claude Skréla, mais ce qui est sûr, c’est que nous gravirons la montagne à pieds. » Et ce dernier d’ajouter, sourire aux lèvres : « Ça nous permettra de faire un peu d’exercice. »

« Les deux ou trois premiers jours seront extrêmement importants »

Et puis, la magie des jeux Olympiques, c’est aussi son village, sa promiscuité, ses rencontres. Le rugby va découvrir cette atmosphère si particulière. En s’envolant pour Rio dès le 27 juillet alors que les JO ne débutent que le 5 août et qu’ils n’entreront dans la compétition que quatre jours plus tard, les Bleus seront parmi les premiers à s’installer au cœur de l’olympiade.

« Je préfère que les joueurs voient arriver les autres sportifs plutôt que le contraire, explique Jean-Claude Skréla. Lorsque nous allons arriver, nous ne serons pas nombreux sur le village, ça permettra aux joueurs de prendre leurs marques, de se repérer et de ne pas être constamment le nez en l’air à regarder ce qui se passe, qui va et qui vient. Voilà pourquoi ces deux ou trois premiers jours seront extrêmement importants. » Après, il sera temps de rentrer dans la compétition.

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