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[SAGA TOP 14] La Rochelle, une nouvelle ère

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Au sein d’un nouveau plan structurel de développement à l’horizon 2020, le Stade Rochelais revient à la source identitaire en se modernisant néanmoins. Largement intégrés au projet global qui souhaite favoriser encore les passerelles avec les pros, les jeunes du centre de formation en sont l’exemple le plus marquant.

La caravelle a changé de cap. Voilà qu’elle a désormais viré à bâbord. N’allez pas croire pour autant qu’au lieu de filer en direction du Nord en sortant du vieux port de La Rochelle, le navire a désormais pris l’option Sud, en direction de la Gironde. Le nouveau logo illustre surtout la capacité de feu l’Atlantique Stade rochelais à tracer son chemin. Même contre vents et marées. Mais cet été, les courants sont plutôt calmes dans le pertuis d’Antioche. À l’aube de la troisième saison consécutive en Top 14, après une deuxième globalement sereine, les dirigeants maritimes en ont donc profité, un peu avant la reprise des joueurs mercredi dernier, pour dévoiler leurs modifications d’identité. Des symboles forcément forts.

Outre le logo, rénové sans perdre son image historique, les Maritimes ont présenté leurs nouveaux maillots, à l’allure sacrément rajeunie, en revenant par ailleurs à leur ancien nom. Stade rochelais, sobre et efficace. Du modernisme plus que du passéisme, finalement. En tentant néanmoins de se recentrer en parallèle sur eux-mêmes. Afin que l’identité de La Rochelle soit encore plus reconnue par les historiques de l’Ovalie hexagonale. Ce qui passe par la construction d’une équipe candidate plus crédible aux places qualificatives. Pour l’atteindre, le staff charentais s’est justement basé sur un recrutement raisonné autour de joueurs à très forte expérience (Victor Vito, et Brock James) et de jeunes (ou moins jeunes) à gros potentiel (Steeve Barry, Jérémie Maurouard, Dany Priso, Arthur Retière…) tous capables de s’identifier à la culture du club jaune et noir. En plus d’apporter leurs qualités à l’équipe dès cette année, les premiers auront donc aussi pour mission d’accompagner les seconds.

De plus en plus de jeunes intégrés en pros

Toujours basé sur le riche vivier du Nord-Ouest, autant d’un point de vue sportif que financier, la formation portuaire dont la croissance se poursuit (en atteste la nouvelle augmentation de budget attendue, dans la droite ligne de celles des années précédentes) souhaite en fait amener plus de jeunes joueurs estampillés Stade rochelais vers le haut niveau. Mais ce n’est pas non plus une nouvelle direction, tant l’annonce de ce projet des quatre années à venir, « écrire notre histoire 2020 » est dans la droite ligne du travail mené ces dernières saisons.

« Un peu avant la venue du nouveau staff, c’était un peu chaud de monter, les transitions étaient un peu bouchées, se souvient pourtant Steeve Barry, de retour en Charente-Maritime pour son plus grand bonheur quatre ans après son départ pour le VII. À leur arrivée, Patrice (Collazo, N.D.L.R.) et Fabrice (Ribeyrolles) nous ont convoqués avec Arthur (Cestaro), Julien (Berger) et Matthew Ford (parti ensuite à Vannes), avant que Charles Lagarde nous rejoigne en milieu d’année, pour nous expliquer qu’on allait reprendre avec eux en juillet, et qu’ils allaient nous donner notre chance. Bon après, il ne fallait pas te louper, mais en étant sérieux, ça a payé ! » Depuis, ces quatre-là en 2012, dix-sept jeunes seront intégrés à l’effectif professionnel cette année, une preuve parmi d’autres des efforts réalisés par le Stade rochelais sur ce plan.

Un projet d’ensemble désormais formalisé

Cette politique de développement est désormais formalisée en attendant la construction du futur Apivia Parc nouvelle génération. Un attrait non négligeable. « Ce projet montre que le club veut continuer d’évoluer, de grandir, et il m’a été un peu vendu avant ma signature, reconnaît le local Steeve Barry, qui avait, à son époque, profité aussi d’un accompagnement scolaire très suivi, lui permettant d’obtenir son DUT en techniques de commercialisation en partenariat avec l’IUT de la ville. C’est un vrai plus, même si moi, je n’avais pas besoin d’autre raison pour revenir (rires) ! Mais en termes logistiques, c’est génial, on aura tout à portée de main. Et on rivalisera avec ce qui se fait de mieux, comme au Racing ou à Clermont. »

Également marquée par l’arrivée de Grégory Patat aux côtés de Sébastien Boboul, la stratégie globale intègre non seulement les espoirs mais également l’ensemble du centre de formation. À plus long terme, les responsables rochelais estiment donc que les jeunes participeront durablement à l’installation de l’équipe vers les sommets. Pour ce faire, les lignes d’un projet de jeu d’ensemble, avec certaines notions techniques ou stratégiques privilégiées dans l’ensemble des catégories, sont envisagées. Le site du centre d’entraînement des pros, lui, sera donc enfin partagé avec les jeunes du centre de formation. Pour favoriser les échanges, encore, jusqu’à la première. De nombreux espoirs ont en déjà profité la saison passée.

Par Bruno Poussard

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