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Hilsenbeck : « 1-0 pour l’Allemagne »

Par midi olympique
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    Hilsenbeck : « 1-0 pour l’Allemagne »
Publié le Mis à jour
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L’international allemand Christopher Hilsenbeck joue à Colomiers en Pro D2, il nous briffe sur le rugby allemand et donne son avis sur la demi-finale de l'Euro 2016 qui a lieu ce soir entre la France et l’Allemagne.

En Allemagne, l’équipenationale de rugby n’a pas le même rendement que son homologue du football…

 

Pas du tout, le rugby est un sport assez exotique chez nous. J’ai eu la chance de grandir à Heidleberg qui est la forteresse du rugby en Allemagne. C’est une ville assez universitaire où ce sport est très pratiqué. Après dans le reste du territoire allemand, personne ne le pratique. En terme de notoriété, c’est très faible.

 

Comment expliquez-vous que dans des villes comme Berlin ou Munich, le rugby est inexistant ?

 

C’est plutôt historique, on m’a raconté qu’avant la seconde guerre mondiale le rugby, se pratiquait beaucoup. Notre premier match officiel c’était contre la France, on a joué contre le Pays de Galles aussi. Par contre, après et pendant la guerre de 39-45, ce sport a été associé au régime nazi. C’est une raison qui est évoquée. Après je me suis souvent posé la question. Pourquoi le rugby a perdu son élan d’avant-guerre.

 

Et pourquoi êtes-vous tombé dans le rugby et pas le foot ?

 

J’ai joué au foot comme tous les petits, c’est le sport numéro 1. J’ai commencé le rugby à l’âge de six ans en Allemagne. Puis dix années plus tard, lors d’un match de moins de seize ans, en Lorraine, je suis rentré en contact avec Colomiers et depuis j’y joue.

 

On supporte quel club de football quand on vient d’Heidelberg ?

 

Il y a Hoffenheim, qui joue en Bundesliga (la première division allemande), Francfort est à une heure de route, Stuttgart aussi. Moi personnellement je supporte le Borussia Dortmund depuis que je suis tout petit.

 

Vous n’êtes pas beaucoup d’Allemands à jouer au haut niveau ?

 

Damien Tussac jouait à Montauban cette année, il joue à Castres désormais. Il évolue pour la sélection allemande. Le pilier Samy Fuchsel, que Serge Milhas a amené à Albi, évolue aussi à un bon niveau. Avant il y avait Robert Mohr, qui a joué longtemps à La Rochelle et qui maintenant travaille pour la fédération allemande de rugby.

 

Parlons du match, en tant que demi d’ouverture, vous vous voyez plutôt comme un Toni Kroos ou un Mesut Ozil ?

 

On me dit souvent que je ressemble à Mesut Ozil, après dans le style je suis plus Toni Kroos, surtout dans la création, dans la technique du pied.

 

 

Est-ce que cela chambre à l’entraînement ?

 

Oui cela a commencé après la victoire de la France contre l’Islande, et depuis ça n’arrête pas. J’ai pris un peu sur moi. J’espère que l’Allemagne va gagner, comme ça j’irai à l’entraînement avec la banane. Ça reste amical. Je suis à fond derrière la Mannschaft.

 

Comment analysez-vous ce France - Allemagne ?

 

On a beaucoup de cadres qui sont forfaits : Mats Hummels (suspension), Mario Gomez et Sami Khedira (blessures). Thomas Muller n’est pas dans la forme de sa vie. Heureusement, on a de la profondeur de banc.

En face le trio d’attaque Olivier Giroud, Antoine Griezmann et Dimitri Payet est en forme, mais notre défense est solide, comme celle de l’équipe française.

 

Votre pronostic ?

 

 On va le gagner à l’expérience, 1-0. Cela va se jouer sur un détail. Il faut que Thomas Muller et Mario Gotze se réveillent, car ils se font tacler sévèrement par la presse allemande en ce moment.

 

Propos recueillis par Philippe Peronne

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