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Chambéry : Un titre pour grandir

Par midi olympique
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    Chambéry : Un titre pour grandir
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Avec la labellisation de son centre d’entraînement et le projet d’agrandir leur stade, plus rien ne s’oppose aux ambitions de Pro D2 de Chambéry, sur le plan administratif.

Après avoir décroché le titre de champion de France de Fédérale 2 en 2013, Chambéry a remis ça, en Fédérale 1 cette fois. Demi-finaliste la saison dernière, battu sur le fil au match retour par Aix-en-Provence, qui assura ainsi sa montée en Pro D2, le SO chambérien a prouvé qu’il fallait compter sur lui au plus haut niveau fédéral. Et qu’il fallait peut-être aussi compter sur lui dans le futur pour l’accession au niveau supérieur, puisque recalé cette saison en raison d’un centre d’entraînement pas encore labellisé. C’est chose faite depuis un peu moins d’une semaine. Cela ne faisait guère de doute depuis le début du mois mais le club a appris la nouvelle officiellement mardi dernier. Les efforts de Frédéric Coq, passé par Saint-Etienne et Bourg-en-Bresse et recruté l’été dernier pour diriger et structurer le centre d’entraînement, ont porté leurs fruits. « Il ne manque que les résultats sportifs pour nous y amener, se réjouit le président, Yves Garçon. Financièrement, nous avons remis le bateau à flot. Nous ne naviguons pas dans la sérénité. Mais les fonds propres de l’association sont convenables et nous travaillons pour qu’ils soient encore plus positifs. Nous travaillons sur le principe de pouvoir jouer la montée dans le futur. Mais le ballon est ovale et, parfois, il faut avoir un peu de chance, notamment au niveau des blessés. Cela reste du sportif. »

Cette année, le terrain a souri aux Savoyards. Deuxièmes de leur poule derrière Bourg-en-Bresse, qui a raté de peu l’accession, ils n’ont connu qu’un accroc en phase finale, avec une défaite au match aller du premier tour, à Bobigny. Ensuite, ils ont foncé vers le titre. « Tout le monde avait le souvenir de l’aventure vécue en Fédérale 2 il y a trois ans, rappelle l’entraîneur des trois-quarts, Cyril Villain. Nous connaissions le plaisir que cela procure et nous nous sommes donné les moyens d’y arriver. Ensuite, le groupe était constitué de bons joueurs de rugby, très investis dans le projet. »

Une montée en puissance progressive

Malgré l’échec en demi-finales il y a un an, et une préparation raccourcie, avec un seul match amical, contre les espoirs d’Oyonnax, Chambéry est monté régulièrement puissance, en sachant tirer les leçons de ses erreurs. « Les défaites à Grasse et Bourg-en-Bresse ont entraîné une prise de conscience de la part des joueurs qu’il fallait être plus constants, juge l’analyste vidéo du FCG. Nous avions connu des trous d’air en deuxième période. Cela avait beaucoup marqué le groupe, qui ne voulait plus connaître cela. »

Cela a servi en finale quand Valence-d’Agen a jeté ses dernières forces dans la bataille en fin de match. Cela pourrait également servir dans le futur. Ce deuxième titre en quatre saisons prouve que, sportivement, Chambéry n’a pas grand-chose à envier à d’autre. Et il pourrait lui servir à grandir. Le prochain projet dans les tuyaux concerne le stade. L’objectif serait de l’agrandir pour permettre d’améliorer l’accueil du public et des partenaires, avec l’installation de tribunes latérales, construites sur le modèle de celles présentes au Matmut Stadium, à Vénissiseux, la pelouse du Lou, le champion de France de Pro D2. Il ne manquera alors plus grand-chose à Chambéry pour prétendre s’asseoir à la table des grands. 

Par Sébastien Fiatte

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