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Toulon – Racing : Le sommet de 1987 en six actes

Par Jérôme Prévot
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    Toulon – Racing : Le sommet de 1987 en six actes
Publié le Mis à jour
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Six choses dont il faut se souvenir à propos de la finale 1987 que Toulon remporta 15-12.

  • Des Toulonnais sous pression: Les deux équipes n’avaient pas le même profil du tout. Les Toulonnais étaient largement favoris et ne devaient surtout pas se manquer après 56 ans sans titre. Ils étaient les plus forts mais furent pris par la fébrilité en fin de match.

 

  • Jaubert, héros inattendu: L’auteur du seul essai toulonnais avait 18 ans et n’avait fait que quelques petites apparitions en équipe première. Il s’appelait David Jaubert, il était entré à la 39eme minute à la place de Pascal Jehl. A la 52eme, il entrait dans l’Histoire sur un côté fermé impeccablement joué par Jérôme Gallion et Alain Carbonnel.

 

  • Herrero, prophète en son pays: Daniel Herrero était l’entraîneur charismatique du RC Toulon. Avec sa chevelure, son bandeau et sa barbe de pâtre grec, il était une vraie icône médiatique. Son discours plein de références détonnait par rapport à l’image « classique » du RCT. Après le coup de sifflet final, il se mit à gambader comme un écolier sur la pelouse.

 

  • Thierry Louvet, l’indien: Ceux qui l’ont vu ne peuvent pas l’oublier. Avec sa longue chevelure de jais, il personnifiait un certain archétype du Toulonnais éternel. Troisième ligne dur au mal, il vécut cette finale comme une bataille homérique.

 

  • Les nœuds papillons du Racing: Le Racing Club de France de l’époque était un club vraiment atypique. Ses trois quarts cultivaient un style fantaisiste . Comme des étudiants farceurs ils adoraient se déguiser à même la pelouse. Pour ce match de gala, ils s’étaient présentés avec un nœud papillon rose.

 

  • Un rugby protectionniste: Les clubs français n’étaient pas encore envahis par des joueurs venus des quatre coins du monde. Le règlement imposait treize Français sur la feuille de match. c’est pour ça que l’Australien du Racing Brett Gosper fut contraint de déclarer forfait car les Parisiens jouaient avec deux piliers étrangers, Dawson (sud-africain) et Stefan  (roumain). Gosper avait pourtant participé à toute l’aventure des « Ciel et Blanc ». Il est aujourd’hui un manitou de l’IRB.

 

 

 

 

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