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« Il faudra être beaucoup plus fort »

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Les deux entraîneurs, Vincent Etcheto (Bayonne) et Jérémy Davidson (Aurillac), se sont livrés avant la finale qui opposera leur deux clubs samedi à Ernest Wallon.

Êtes-vous surpris de retrouver cet adversaire en finale ?

Vincent Etcheto: Non, Aurillac a terminé troisième et nous deuxièmes. La logique est respectée. C’est une équipe solide. Elle a le même groupe, les mêmes entraîneurs depuis huit ans. Elle travaille dans la continuité. C’est une équipe qui ne fait pas de bruit, efficace. Mais elle commence à faire du bruit, c’est bien. Les Aurillacois sont les favoris. Ils l’étaient en demi-finale, ils le seront en finale. C’est vrai que ça bataille sur ça mais peu importe. Ils sont bons et on est prêt à les affronter.

Jeremy Davidson: Non, je ne suis pas surpris car les Bayonnais ont toujours fait partie des meilleurs dans ce championnat de Pro D2. Ils possèdent beaucoup de joueurs ayant connu le haut niveau et de bons entraîneurs. Ils seront donc les favoris de cette finale, c’est certain.

Que retenez-vous de vos deux confrontations cette année ?

V. E.: Elles ont été très serrées toutes les deux. Ici, ils avaient tenu le ballon, ils nous avaient contrés, ralenti le ballon dans les rucks, comme beaucoup d’équipes cet hiver. On n’avait pas réussi à marquer sur nos temps forts. On avait gagné d’un point. Au match retour, on avait joué par à-coups. On avait été bons, on avait marqué deux beaux essais mais on avait joué trop par à-coups. On avait laissé le ballon à cette équipe, et quand on lui laisse le ballon, elle est dangereuse. On y avait aussi envoyé une équipe mixte et ici, il y avait des conditions particulières. La belle sera un match complètement différent.

J. D.: Lors du match aller au Pays basque, c’était un match bizarre. On a vécu une rencontre de reprise, juste après les fêtes, avec une météo compliquée qui nous a sûrement facilité la tâche car il était plus facile de défendre que d’attaquer. Au retour, nous avons su répondre présents dans la dimension physique, comme face à toutes les grosses équipes d’ailleurs. On a réussi à les priver de ballons.

Que redoutez-vous le plus de votre adversaire samedi ?

V. E. : Rien et tout à la fois. C’est une équipe qui n’a pas de faille, complète, homogène. Ça se sent dans leur staff, dans leur façon de jouer, dans la joie qu’ils ont eue samedi. C’est une vraie équipe, la plus belle des forces. Pour les battre, il faudra qu’on soit beaucoup plus forts.

J. D.: Il y a tout à redouter d’un ancien pensionnaire du Top 14. Notamment sa puissance, sa mêlée et son organisation sur les ballons portés. Comme Mont-de-Marsan, Bayonne met aussi beaucoup de volume dans son jeu. Ça nous promet un vrai spectacle !

Quel joueur vous impressionne le plus dans le camp adverse ?

V. E. : Il n’y a pas de « star ». Bien sûr, il y a Maxime Petitjean qui est un super ouvreur. Il a des années d’expérience, est efficace. Le demi de mêlée Paul Boisset est un poison. Ils ont un bon numéro 8, un très bon talonneur auquel on s’est intéressé. Il y a aussi l’arrière McPhee. Ils ont des joueurs de qualité qui ne sont pas des stars mais qui sont très bons et, autour de cela, un collectif très huilé. Ils sont dangereux partout. C’est le piège de cette équipe.

J. D.: Il y a beaucoup de très bons joueurs dans cette équipe, je me tue à le répéter. Mais, s’il fallait en sortir un, je citerais leur capitaine, Jean Monribot. Il est exemplaire dans le combat et il excelle dans la zone plaqueur-plaqué. C’est un vrai capitaine.

Fighting spirit ou french flair ?

V. E. : Les deux. Ils ont un arrière, McPhee qui a un peu d’Irlande en lui et qui a du french flair. C’est un mélange des deux. C’est une bonne équipe et j’aime leur entraîneur « Peuch », Peuchlestrade qui est un bon mec, sympa. C’est l’un des seuls avec qui je peux discuter. C’est agréable.

J. D.: Les deux ! Faire du jeu reste toujours notre ambition. C’est notre côté french flair. Mais avant d’en arriver là, il nous faudra d’abord mettre l’agressivité nécessaire. Ainsi, j’espère que dans le domaine défensif, nous serons habités par le fighting spirit.

Qu’enviez-vous à votre adversaire ?

V. E. _ Leur fromage ! Il est très bon… C’est vrai…

J. D._ C’est une question difficile. En fait, je redoute leur expérience des matches de haut niveau et une certaine habitude des rencontres éliminatoires. Dans une finale, ça peut avoir son importance. À nous d’essayer d’évoluer à notre véritable niveau.

Propos recueillis par Edmond Lataillade et Thierry Jouvente

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