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Roberts – Steyn, le duel colossal

Par midi olympique
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    Roberts – Steyn, le duel colossal
Publié le Mis à jour
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Vendredi, Montpellier joue la finale du Challenge Cup contre les Harlequins. Les deux équipes possèdent sûrement ce qui se fait de mieux en Europe au poste de centre : Jamie Roberts chez les Quins et François Steyn au MHR.

L’un a gagné la coupe du monde à l’âge de 20 ans avec les Springboks. L’autre a gagné le grand chelem avec les Pays de Galles en 2008 et a 3 sélections aves les Lions Britanniques. Vendredi soir à Lyon, s’affronteront deux références mondiales au poste de trois quarts-centre. Le Sud-africain François Steyn (29 ans) et le Gallois Jamie Roberts.

Tous deux passés par le Racing, Steyn est revenu en France cette année rejoindre les Afrikaners de Montpellier. Alors que Jamie Roberts a quitté Paris pour aller jouer aux Harlequins.

Lors de leur passage au Racing, un homme a eu la chance de pouvoir jouer avec les deux : Henry Chavancy. Il décrypte les deux joueurs.

Le rugbyman ?

Jamie Roberts

« Sa principale qualité, c’est sa densité physique. Cette capacité à resserrer les défenses. Il permet à ses partenaires de se créer des espaces, en servant aussi de leurre. Il attire deux, trois joueurs à chaque fois. Il est difficile à stopper et il fait très mal à l’impact. Il adore se faire servir par le 9 et aller casser la ligne quand il est lancé. C’est un jeu assez frontal.

Il a un rôle assez ingrat, et Jamie a été injustement critiqué en France à cause de ça. Je peux vous dire qu’il faut du courage pour aller tout le temps directement à la confrontation comme il le fait ».

François Steyn

« Certainement le jouer le plus complet avec qui j’ai joué dans ma carrière. François est complet. Il a une vraie science du jeu. C’est l’archétype du joueur moderne. Je ne lui vois pas de défaut. Il a jeu au pied incroyable, il bute bien, je l’ai vu passer des pénalités à 60 mètres sans problème. On ne peut pas faire grand-chose contre lui, quand il met de la vitesse dans le jeu, ça devient compliqué pour l’adversaire ».

L’homme ?

François Steyn

« C’est un homme très simple, très marrant. Il a ce côté un peu fou-fou. À l’époque on avait tous les deux la vingtaine Il avait déjà tout gagné à 20 ans et il n’avait pas le melon.. Aujourd’hui quand je vois Goosen, j’ai l’impression de voir aussi François ».

Jamie Roberts

« Super mec, très humble. C’est un gros bosseur. Il a un super état d’esprit. Ce qui m’a le plus marqué c’est le courage de Jamie. Il a un jeu, où il bosse surtout pour les autres, il est tout le temps au sacrifice ».

Par Philippe Peronne

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