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L’heure de la belle

Par midi olympique
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Montpellier affrontera les Harlequins en finale au Grand Stade de Lyon, le 13 mai. Un partout, balle au centre.

Nous sommes en train d’écrire notre petite histoire et ça me fait réellement plaisir pour la ville, pour tout le monde qui aime le rugby. […] On a gagné notre demi-finale, mais rien n’est encore gagné complètement. […] Même si on a franchi une étape historique pour nous. » Le président Mohed Altrad est fier de son équipe. Ravi qu’elle atteigne pour la première fois la finale de la Challenge Cup. Un moment à part pour Fulgence Ouedraogo, qui court après un titre avec le MHR depuis douze ans : « À Montpellier, on n’en joue pas beaucoup des finales. Donc cette qualification représente beaucoup de joie. […] Il nous manque des titres ici et on aimerait commencer avec cette finale à Lyon. »

Les Héraultais, qui restent sur une impressionnante série de neuf succès consécutifs, se déplaceront donc le 13 mai prochain dans la ville des lumières, avec l’ambition de ramener un trophée. Et espèrent bien être poussés par leur public dixit Thibaut Privat : « On a la chance de jouer en France et j’espère qu’on va en profiter et que ça fera la différence. Je souhaite qu’on soit suivi et qu’on ait le soutien de nos supporters. »

Les Harlequins : « clairement favoris », selon White

Lors de cette finale, ils retrouveront un adversaire qu’ils connaissent bien. Les Harlequins, tombeurs de Grenoble au tour précédent, qu’ils ont déjà affrontés deux fois en poule cette saison : « Il y avait vraiment eu deux matchs. Là-bas on en avait pris quarante (41-18) et ici on leur en avait mis quarante (42-9) face à une équipe remaniée. Les ballons portés nous avaient mis en difficulté là-bas », ajoute-t-il.

Septièmes de Premiership, les « Quins » font peut-être moins peur que par le passé mais restent une valeur sûre selon Anthony Floch : « C’est une équipe qui maîtrise son rugby et qui est très joueuse. Ils ont des tops player de partout, Danny Care, Mike Brown, Nick Evans… Ils sont très puissants devant et on devra donc mieux défendre qu’aujourd’hui (samedi, N.D.L.R.). » Et en élevant leur niveau de jeu en général.

Porté par l’expérience des Privat, Floch, Mas, Bismarck et Jannie Du Plessis ou encore Spies, qui ont tous gagné plusieurs titres dans leur carrière, le MHR espère se faire un nom à Lyon. Aidé par l’ambition de sa jeunesse dorée : « C’est un grand honneur pour nous de jouer une finale. Nous avons dit depuis le début que c’était notre objectif. C’est donc énorme pour nous et nous espérons bien la gagner ! Écrire un peu l’histoire du club, ce serait génial. Et en plus ça nous amènerait peut-être plus de fans », conclut Paul Willemse.

Par Julien Louis

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