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Ces jeunes qui partent chercher du temps de jeu

Par midi olympique
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    Ces jeunes qui partent chercher du temps de jeu
Publié le Mis à jour
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Ils ont entre 20 et 25 ans, sous contrat dans des clubs majeurs du Top 14 mais en manque de temps de jeu. Ils décident donc de "descendre" en Pro D2 pour trouver les conditions nécessaires à leur épanouissement. Ce qu'il faut pour lancer leur carrière.

Xérom Civil, Lucas Blanc, François Filliot. Ces noms ne vous disent rien. Du moins pour le grand public. Et c'est tout à fait normal. Ces trois joueurs évoluent respectivement à Bordeaux, Toulouse et Clermont. Cette saison, vous ne les avez pas vus sur les terrains du Top 14. La faute à leur jeunesse, à la concurrence, à leur manque d'expérience... Ils ont décidé de donner un tournant à leur carrière, comme tant d'autres. Pas moins d'une dizaine de jeunes ont en effet décidé de partir jouer en Pro D2 ou dans des clubs de seconde moitié de Top 14, afin d'avoir du temps de jeu. Autre exemple : à 20 ans, Xérom Civil (pilier) a décidé de rester lié à Bordeaux mais  le club girondin va le prêter la saison prochaine à Albi afin qu'il engrange de l'expérience. Le pari des dirigeants : qu'il mûrisse et, à son retour, arrive à s'imposer dans le groupe girondin.

Albi en première ligne

Le SC Albi est d'ailleurs friand de ces jeunes. Pas moins de cinq joueurs évoluant à Toulouse, Castres ou encore Montpellier vont rejoindre les Jaune et Noir. Même chose à Mont-de-Marsan, qui vient, par exemple, de faire signer le jeune demi de mêlée de 24 ans Christophe Loustalot en provenance de Grenoble. Le principe est le même pour le LOU, fraîchement promu en Top 14. Au delà des stars, les Lyonnais essayent de donner leur chance à de jeunes joueurs : François Filliot (Clermont) et Théo Belan (Toulon) se sont engagés pour la saison prochaine alors qu'ils étaient barrés par la concurrence monstrueuse au sein de deux des plus grands clubs français,. 

Ces exils des jeunes joueurs français - certes toujours en France et non à l'étranger - peut faire émerger une question. A l'heure où le rugby français tente de trouver des solutions afin de faire évoluer au plus haut de plus en plus de joueurs français, ces transferts sont-ils inquiétants ? Pour un jeune français, la priorité doit-elle aller à son temps de jeu ou au niveau de jeu auquel il évolue ? Quel est enfin l'ordre des priorités dans la construction d'une carrière ? A chacun d'y répondre...

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