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Bayonne à l’honnneur chez les filles

Par midi olympique
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    Bayonne à l’honnneur chez les filles
Publié le Mis à jour
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Parmi l’effectif féminin qui a remporté le tournoi des six nations 2016, trois bayonnaises figuraient dans la liste.

Souvenez-vous que la réforme du championnat féminin avait suscité l’inquiétude des joueuses à fort potentiel évoluant en Élite 2. Les Lonsoises Arricastre, Grand ou Carricaburu rétrogradées en Armelle-Auclair, pourraient-elles, par exemple, postuler à l’équipe de France ? Nous connaissons aujourd’hui la réponse, les trois Béarnaises viennent de remporter le Tournoi des 6 Nations. Et à cette brillante occasion, un autre trio de jeunes femmes s’est également distingué. Les Bayonnaises Pauline Bourdon, Camille Cabalou et Céline Ferrer, adversaires des Lonsoises en championnat, ont, elles aussi, soulevé le trophée. Et Amaya Gonzalez et Céline Héguy auraient probablement participé à la fête si Amaya, la fille de Jean-Michel le coach de l’ASB et de l’équipe de France, n’avait été opérée d’un genou la semaine dernière, et Céline ne s’était fracturé un coude.

Un club formateur

L’AS Bayonne n’est pas peu fière de cette réussite et la manager Liza Manchot sait ce qu’elle représente de travail et de sacrifices pour ses joueuses : « Il y a un fossé entre le Top 8 et l’Armelle-Auclair mais on s’y rapproche et cela permet aux filles de postuler. Elles sont sérieuses aux séances d’entraînements spécifiques et supplémentaires proposés par le staff tricolore. » Liza Manchot ne rechigne pas à détailler le profil de chacune : « Pauline Bourdon, c’est beaucoup de technique et un très bon jeu au pied. Elle est très active mais manque un peu d’expérience dans la gestion. À 21 ans sa marge de progression est importante. Camille Cabalou n’avait pas été retenue pour les deux premiers matchs alors qu’elle avait les meilleurs tests physiques. Elle joue ouvreur ou centre mais à l’aile elle a produit des matchs propres malgré le manque d’habitude. De plus, elle avait la lourde tâche de buter. En deuxième ligne, Céline Ferrer a été très forte au plaquage et dans la conservation. C’est la seule du groupe France qui n’était pas dans le circuit. L’année dernière Jean-Michel Gonzalez l’a sélectionnée et ils ne se sont pas trompés, elle a été énorme. »

Valérie « Liza » Manchot se plaît à souligner qu’il y a toujours eu des internationales à l’ASB qui se revendique club formateur. Le moule n’est pas cassé… G. P.

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