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Saint-Sulpice - Tonon: «Ca frise le ridicule»

Par Nicolas Augot
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    Saint-Sulpice - Tonon: «Ca frise le ridicule»
Publié le Mis à jour
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Depuis l’arrivée de l’ex All Black Piri Weepu à Saint-Sulpice, le club est au cœur des débats. Pour le moment, la superstar n’est pourtant pas en mesure de jouer avec l’équipe première, car le club est dans l’attente d’une licence. Le président du club, Thierry Tonon est en colère, et il le fait savoir.

Depuis l’annonce de l’arrivée de Piri Weepu, votre club est en attente de sa licence. L’avez-vous reçue ?

Le comité Midi-Pyrénées a osé nous envoyer une licence qui ne permet à Piri Weepu que de jouer avec l’équipe B. Ca frise le ridicule. C’est méprisant pour le joueur mais aussi pour l’équipe B de Saint-Sulpice, qui n’est d’ailleurs pas qualifiée pour la phase finale. Nous avons donc un avocat qui a défendu le dossier jeudi au comité Midi-Pyrénées. On ne va rien lâcher, c’est la guerre.

Pensez-vous que cela peut changer la donne ?

Nous avons un atout. Nous avons voulu nous rendre compte si nous avions à faire à des menteurs ou non : le comité nous avait dit que les autres clubs de la poule avaient des objections, à savoir que la présence de Piri Weepu allait fausser le championnat. Nous avons consultés tous les clubs que nous devons affronter et tous nous ont répondu qu’ils seraient ravis de jouer face à une équipe de Saint-Sulpice renforcée par Piri Weepu. Nous avons des lettres de présidents qui vont dans ce sens. Par exemple, nous jouons contre Léguevin ce dimanche. J’ai une lettre de son président qui me répond : « Nous avons hâte de jouer contre Piri Weepu. » Celui du club de Laroque : « 200 % avec Saint-Sulpice et Piri Weepu. Nos joueurs n’attendent que ça. » Ils sont tous d’accord. Piri Weepu fait rêver les gens des autres clubs qui sont conscients qu’ils vont remplir leur stade avec un champion du monde sur la pelouse.

Que dites-vous au joueur devant cette situation ?

Je ne sais plus quoi lui dire. J’ai honte. Piri me dit qu’il ne comprend pas car il vient jouer gratuitement, en risquant une blessure. Il ne comprend pas comment on peut lui refuser de jouer dans ces conditions. J’ai honte pour mon rugby et celui que nous représentons au niveau international. Il faut savoir que Piri raconte tout ça en Nouvelle-Zélande.

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