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Kockott : l’erreur de casting

Par Simon Valzer
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    Kockott : l’erreur de casting
Publié le Mis à jour
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Philippe Saint-André avait remué ciel et terre pour convoquer avec les Bleus le demi de mêlée d’origine sud-africaine Rory Kockott. Pour, in fine, qu’il vive le dernier Mondial depuis le banc de touche ou les tribunes...

La convocation de joueurs étrangers tels que Bernard Le Roux, Scott Spedding, Noa Nakaitaci ou encore Rory Kockott par le précédent sélectionneur du XV de France Philippe Saint-André avait fait grand bruit. Trouvant que le XV de France manquait de densité physique, le boss des Bleus avait fait appel à ces joueurs aux qualités physiques indéniables pour muscler son effectif. Il n’est pas question ici de revenir sur ce choix que, rapellons-le, les autres nations comme la Nouvelle-Zélande ou l’Australie font régulièrement avec les joueurs îliens. Mais l’on peut s’interroger sur le résultat de ces choix : Tous les joueurs cités ont enchaîné les rencontres avec le XV de France. Tous ? Non… Pas Rory Kockott, qui a certes cumulé onze sélections mais n’a été titularisé… qu’à deux reprises. C’était au cours du Tournoi 2015, Kockott avait successivement débuté contre l’Ecosse et le pays de Galles.

Victime de la situation

Et ensuite ? Ensuite, plus rien. Ou presque. Trente minutes en deux matchs amicaux contre l’Angleterre avant le Mondial… et vingt-quatre minutes pendant le Mondial en deux apparitions : une contre la Roumanie et une contre la Nouvelle-Zélande, en quarts, quand les Blacks ont marché sur les Bleus (62-13). Pas très constructif vous dites ? Non, assurément pas. Pourtant le Sud-africain avait des atouts à faire valoir : son imprévisibilité, son dynamisme, sa dimension physique, sa rapidité d’éjection du ballon et… sa précision face aux perches, compétence dont ne disposait pas le numéro un au poste, Sébastien Tillous-Borde, lequel perdit sa place au profit de Morgan Parra pour le quart de finale. Certes, tout le monde ne peut pas jouer dans une compétition comme le Mondial où chaque match est décisif. Mais l’on peut aussi s’interroger sur l’utilité d’avoir tant œuvré et défendu coûte que coûte le choix de sélectionner l’ancien joueur des Sharks pour l’utiliser en définitive si peu…

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