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Ce n’est plus tout à fait le Sud

Par midi olympique
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    Ce n’est plus tout à fait le Sud
Publié le Mis à jour
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Le Super Rugby redemarre la semaine prochaine avec 18 franchises en course et pour la première fois, des representants japonais et argentin.

Vendredi prochain, le Super Rugby entre dans une nouvelle ère, non seulement par le nombre de ses participants, 18 mais par son rayonnement géographique. Pour la première fois, la compétition concernera l’Amérique du Sud (avec les Jaguars argentins) et l’Asie (avec les Sunwolves japonais). Avec l’arrivée d’une franchise japonaise, elle perd donc son identité de compétition de l’Hémisphère Austral.

Autre nouveauté : l’apparition d’une sixième équipe sud-africaine, les Kings basés à Port-Elizabeth.

Grosses difficultés pour les Kings et les Sunwolves

Le Tournoi lancé en 1996_par la SANZAR a donc bien changé au fil des années, il est obligé de fonctionner selon une formule byzantine : deux poules, la première dite « sud-africaine » (elle inclura les Argentins et les Japonais) ; la deuxième dite « australasienne. » Chaque poule étant divisée en deux conférences, tout ça débouchant sur des quarts de finales le 22_juillet après quinze journées de phase régulière et une coupure en juin pour les premiers tests internationaux. La finale est prévue le 6 août._

Les prémices de la compétition ont été perturbées par les gros problèmes financiers des Kings, récupérés in extremis par la Fédération Sud-Africaine après que l’Eastern Province ait jeté l’éponge. Plusieurs joueurs ont préféré s’en aller ou n’ont pas été conservés vu la tournure des événements. Difficile d’être optimiste sur l’avenir de cette équipe.

Les Sunwolfes ne démarreront pas non plus dans la sérénité. Le projet monté par la fédération japonaise s’est heurté à l’hostilité des franchises locales, soutenues par les grandes entreprises (Toyota, Yamaha…). Résultat, sur 34_joueurs, il n’y aura que dix participants au dernier mondial, sous l’autorité du Néo-Zélandais Mark Hammett. Pas le meilleur contexte pour éviter les « piquettes » face aux cadors de la Sanzar.

Finalement, ce sont les Jaguars qui semblent les mieux préparés, à rebours de la tradition d’amateurisme qui colle aux basques du rugby argentin. Ils ont su rapatrier la presque totalité de leurs internationaux exilés en Europe, y compris Juan-Martin Hernandez et Nicolas Sanchez. Ils feront tout simplement figure de calque de l’équipe nationale sous le capitanat d’Agustin Creevy et l’autorité de l’entraîneur Raul Perez. On les imagine bien empocher quelques victoires de prestige. Peut-être pas jusqu’à titiller les « favoris » néo-zélandais et australiens qui ont trusté toutes les places en finale depuis 2013._

Les Highlanders pour un doublé ?

Les Highlanders tenteront donc de défendre leur titre surprise de 2015. Ils conserveront le talent des deux Smith, Aaron et Ben, et de Malakai Fekitoa et leur staff recevra l’expertise d’un entraîneur adjoint français nommé Marc Dal maso (lire ci-contre). Les Hurricanes, battus en finale devront surmonter les départs de Conrad Smith et de Ma’a Nonu, exilés en France. Mais ils viennent d’écraser les Crusaders 70 à 7 en match amical, un scoré ahurissant. Les Perenara, Barrett, frères Savea et consorts seront sans doute difficiles à mater cette année encore.

Justement, les légendaires Crusaders devront apprendre à vivre sans Richie McCaw ni Dan Carter. L’an passé, ils n’avaient pas pu se qualifier pour les phases finales, plus mauvaise performance depuis quatorze ans.... Grandeur et décadence.

D’autres outsiders piaffent d’impatience : les Chiefs de Sonny Bill

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