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Harinordoquy : «Il faudra répondre présent»

Par Jérémy Fadat
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    Harinordoquy : «Il faudra répondre présent»
Publié le Mis à jour
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Alors que son équipe, battue à domicile face aux Saracens samedi et éliminée sans gloire de la Coupe d’Europe, s’apprête à recevoir Pau, le club dans lequel il a débuté, le troisième ligne international de Toulouse, Imanol Harinordoquy espère que le Stade aura retenu des leçons de son aventure continentale.

Propos recueillis par Jérémy FADAT

Quel bilan tirez-vous de la campagne européenne terminée à la dernière place du groupe 1 ?

Le bilan général est simple : il est complètement manqué. Nous ne sommes pas entrés dans la compétition. Peut-être que nous avons sous-estimé le niveau de la compétition. Mais en Coupe d’Europe, tout va très vite. Face aux Saracens, c’était un match où nous n’avions rien à perdre. On a fait bonne figure mais c’est encore une rencontre durant laquelle on fait des cadeaux trop gros contre une équipe de cette trempe.

Mais existe-t-il des raisons de trouver de l’optimisme ?

Oui, car nous étions sur une bonne dynamique en championnat. Et quand on joue comme ce fut le cas face aux Saracens, on peut accrocher les meilleurs. Simplement, il faut être plus constant. On voit désormais le niveau qu’on doit arriver à atteindre.

Vous faites référence à des erreurs récurrentes. Lesquelles ?

Il faut plus de maîtrise en conquête, un jeu au pied plus efficace. Quand nous sommes sous pression surtout. Dans ce domaine, nous avons péché contre les Saracens. Notamment pour sortir de notre camp sans se mettre sous pression. Je pense à l’essai de nos adversaires… (il souffle). On fait une chandelle au milieu de terrain sur laquelle peronne ne monte. Deux passes plus loin, les Anglais mettent un essai. C’est trop facile.

Vous retrouvez maintenant le Top 14…

Oui, et dans un contexte totalement différent. On se prépare pour la réception de Pau et on sait à quoi s’attendre. Au match aller, nous n’avions pas répondu présent là-bas. Il le faudra cette fois car ce sera encore physique.

Vous avez débuté votre carrière à Pau. Est-ce un moment spécial pour vous d’affronter cette équipe ?

Pas tellement. Quand j’y avais été en début de saison, cela m’avait fait bizarre de revoir quelques têtes connues. Mais sinon, il n’y a plus aucun joueur avec qui j’ai évolué et qui porte encore ce maillot, si ce n’est Damien Traille, qui m’avait suivi au Biarritz olympique à l’époque. Il y a aussi David Aucagne et Joël Rey qui sont aujourd’hui entraîneurs. Ce sera sympa de les croiser mais ça s’arrête là.

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