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Martial : « Les World Series, c’est un autre monde »

Par Simon Valzer
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    Martial : « Les World Series, c’est un autre monde »
Publié le Mis à jour
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Convoqué par l’équipe de France à VII pour disputer les deux prestigieuses prochaines étapes des World Series à Wellington et à Sydney (30-31 janvier et 6-7 février), l’ailier Romain Martial du Castres olympique s’est livré avant de relever ce défi majeur…

Qu’avez-vous ressenti après avoir appris cette convocation ?

Une immense fierté. Une convocation avec l’équipe de France à VII, c’est une sélection nationale. De la joie aussi, car je vais en plus avoir le privilège de disputer deux manches des World Series, le tournoi mondial majeur. Je tiens d’ailleurs à remercier mon club, le Castres olympique de me laisser l’opportunité de relever ce défi : c’est quand même un gros investissement pour eux, car je serai absent presque trois semaines. Et puis cette convocation fait du bien à la tête. Je suis heureux de ma situation en club, mais en cette année de Mondial nous vivons une situation particulière, avec un véritable marathon de quatre mois à gérer. Physiquement, ça va. Mais mentalement, c’est usant d’enchaîner. Dès que le match est terminé, on bascule sur le suivant, avec un maximum de concentration, la tension qui monte, la pression du résultat… Je ne vous cache pas qu’une petite semaine de vacances n’aurait pas fait de mal ! (rires) Mais cela se passe bien. Cette convocation avec France VII m’offre un nouvel objectif, à court terme. Ce n’est pas une tournée gigot-haricot, il y a un vrai objectif de résultat, d’équipe.

Que vous évoquent les World Series ?

Je n’ai jamais évolué à ce niveau. Le plus haut était les championnats d’Europe. D’après ce que l’on m’a dit, les World Series, c’est un autre monde. Tout va plus vite, la technique est plus fine, tout est plus précis… il n’y a pas de hasard, ce sont les meilleurs joueurs du monde ! Pour autant, je crois qu’à ce niveau, les résultats d’une équipe se jouent davantage sur la rigueur et l’organisation collective. Lors des championnats d’Europe, on voyait des équipes qui s’appuyaient beaucoup sur des individualités, des joueurs qui traversaient le terrain. Dans les World Series, le niveau est si élevé que quasiment personne ne traverse le terrain. Donc la différence se fait sur la rigueur collective, la vitesse de replacement…

Allez-vous suivre une préparation spéciale ?

Bien sûr, d’ailleurs je monte la semaine prochaine à Marcoussis pour reprendre contact avec le groupe. Nous allons nous entraîner pendant deux jours. Cela me permettra de me remémorer les combinaisons, car je dois vous avouer qu’avec toutes celles que nous avons apprises à Castres, je dois être un peu rouillé.

À quel poste évoluez-vous à VII ?

Je suis pilier gauche ! Je fais des mêlées et des touches, cela me change pas mal du XV ! (rires) Je dois dire que ma grande taille ne m’avantage pas vraiment pour les mêlées… Elles sont tout de même rares à VII… En revanche je saute et je lifte en touche, et je dois dire que j’aime plutôt ça !

Allez-vous demander des conseils à votre ami de toujours et coéquipier Christophe Samson ?

Pas encore ! Mais ça va peut-être venir… Les touches sont également rares, mais ce sont des moments importants du jeu. Donc il ne faut pas se louper. J’aime assez cette petite pression.

Quels sont vos objectifs pour les deux étapes de Wellington et Sydney ?

Ils ne nous ont pas encore été fixés, nous allons en parler la semaine prochaine à Marcoussis avec le staff.

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