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O’Connell : « Personne ne pense que je ferai des sprints de cinquante mètres... »

Par Nicolas Zanardi
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    O’Connell : « Personne ne pense que je ferai des sprints de cinquante mètres... »
Publié le Mis à jour
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Présenté à la presse mercredi après-midi, le géant irlandais Paul O’Connell a confié espérer reprendre la compétition au mois de janvier ou février, après avoir recouvré d’une lourde opération aux ischios-jambiers.

Avez-vous craint de ne plus pouvoir rejouer au rugby après votre blessure en Coupe du monde face à la France ?

Oui et non, en fait… Après ma blessure, je n’étais pas sûr de pouvoir rejouer, mais mon opération a été un succès, donc je n’ai jamais eu le temps de douter. Aujourd’hui, je me sens bien. J’ai fait énormément de kiné en Irlande. Je ne cours pas encore mais en fonction de ma progression, j’espère reprendre en janvier ou février.

Quelles ont été vos premières impressions en découvrant Toulon.

J’ai toujours joué pour le Munster et joué à Limerick. C’est un changement incroyable pour moi et ma famille. Je suis anxieux et excité en même temps. Je sors de ma zone de confort, mais j’ai vraiment envie d’apprendre comment fonctionne cette machine toulonnaise.

En tant qu’adversaire, quel regard portiez-vous sur le RCT ?

Il n’y a que des joueurs de classe mondiale. Ils n’ont pas grandi ici, mais ils défendent les couleurs de Toulon comme si leur vie en dépendait. J’ai joué et perdu deux fois contre Toulon, et ce qui m’a marqué, c’est l’état d’esprit incroyable qui émanait de cette équipe.

Que pensez-vous pouvoir apporter à cette équipe ?

Il y a tellement de joueurs de talent ici… Fort heureusement, personne ne pense que je ferais des sprints de cinquante mètres pour marquer en coin (rires). Je pense pouvoir apporter en conquête, en touche, dans l’analyse de l’adversaire. J’ai toujours pris du plaisir à jouer et si je parviens à retrouver ce plaisir à Toulon, tout devrait bien se passer.

Au niveau de l’ambiance à Mayol, vous ne devriez pas être trop dépaysé…

Hormis le climat, Toulon ressemble au Munster (sourire). D’abord parce que le RCT joue aussi en rouge… Mais surtout de par la passion que l’on ressent chez les fans. Avec le Munster, nous avons vécu à Toulon une de nos expériences les plus fantastiques en dehors de Thomond Park. C’était en 2011, je crois. L’arrivée au stade était vraiment très intimidante, et doit être très motivante pour les joueurs toulonnais. Lorsque nous les avons rencontrés à Marseille en quarts de finale de Coupe d’Europe, l’ambiance aussi était incroyable. Comme au Munster, les joueurs de Toulon ont une importance très importante pour la ville, pour la région. Les gens se sentent représentés par cette équipe.

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