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Le duel Toulouse – Ebbw Vale

Par midi olympique
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    Le duel Toulouse – Ebbw Vale
Publié le Mis à jour
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La barre des cent points n’est que très rarement atteinte dans les matchs de haut niveau. Dans son histoire européenne, le Stade Toulousain l’a franchie une fois, un soir de septembre 1998 pour une victoire 108 – 16 face aux Gallois d’Ebbw Vale, avant un match retour aux allures de traquenard.

La coupe d’Europe 1998 – 1999 fut un peu particulière puisque les clubs anglais, dont le tenant du titre Bath, avaient fait le choix de ne pas participer à cette édition pour protester contre l’organisation. Il ne restait alors que les clubs français, irlandais, gallois et écossais. Si Colomiers, Perpignan et le Stade Français se retrouvaient en demi finale c’est finalement l’Ulster qui remportait le trophée. Pourtant deux autres équipes françaises vont marquer de leur empreinte le tournoi le temps d’un match : le Stade Toulousain passe 108 points aux Gallois d’ Ebbw Vale en phase de poule, avant que ces derniers ne prennent leur revanche lors d’un match retour joué dans des conditions particulières.

La composition toulousaine :

15.Stephane Ougier, 14.Emile Ntamack, 13.Pierre Bondouy, 12.Cédric Desbrosse, 11.Philippe Lapoutge, 10.Christophe Deylaud, 9.Jerome Cazalbou, 8.Fabien Pelous, 7.Mathieu Lievremont, 6.Didier Lacroix, 5.Franck Belot, 4.Nicolas Spanghero, 3.Jean-Louis Jordana, 2.Yannick Bru, 1.Mike Mafutuna

Les Steelmens, surnom des Gallois débarquent sans réelles ambitions sur les bords de la Garonne. À la descente du bus certains joueurs fument tranquillement des cigarettes. Au coup d’envoi la différence de niveau est flagrante et le match prend des allures de match d’opposition. Les midi pyrénéens déroulent et l’addition s’alourdit au fil des minutes. Au total seize essais seront marqués par les Toulousains : quatre par Michel Marfaing, pourtant remplaçant au coup d’envoi, trois par Emile Ntamack, Pierre Bonduy et Philippe Lapoutge et un pour Stephane Ougier, Jérôme Cazalbou et Mathieu Lièvremont. Le compteur du stade ne comporte que deux chiffres, et au moment où la barre des cent points est dépassée, l’organisation du stade Ernest Wallon se retrouve désarconnée. Finalement c’est un stadier qui sera chargé de tenir le 1 à côté des deux autres chiffres.

Et que dire du match retour où Toulouse s’inclina 19 - 11 dans des conditions dantesques … 33 pénalités sifflées contre les Toulousains, trois cartons jaunes. Comble de partialité l’arbitre Mr Murray donnait un carton rouge au pilier Vacheri alors qu’un Gallois venait de piétiner Fabien Pelous. Des décisions qui feront dire au président Bouscatel : « Il y avait un évident parti-pris anti-français. » Cette défaite coûtera la première place du groupe aux Toulousains qui tomberont en quarts de finale face à … l’Ulster.

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