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Nonu : « Les plaquages français sont très rugueux »

Par Nicolas Zanardi
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    Nonu : « Les plaquages français sont très rugueux »
Publié le Mis à jour
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Sorti à dix minutes de la fin pour son premier match avec le RCT, le All Black regrettait de ne pas avoir livré une prestation des plus abouties. Et en a profité pour prendre la mesure du Top 14...

Comment jugez-vous votre première association avec Mathieu Bastareaud ?

C’est le premier match que nous disputions ensemble... Je sais qu’il y a énormément d’attentes autour de notre association, mais les automatismes ne sont pas des choses qui viennent comme ça. Tout n’était pas parfait ce soir, il y a encore de nombreuses choses qu’il va nous falloir améliorer, même si nous avons réussi à bien nous trouver à certaines reprises.

À titre personnel, êtes-vous satisfait de votre performance ?

Pas vraiment... C’était ma première semaine de travail et mon premier match avec l’équipe, il va me falloir quelque temps avant de trouver certains repères. J’ai envie de plaquer plus de porter plus le ballon, d’apporter plus à l’équipe, mais je ne me fais pas de souci. Ça va venir.

Au niveau émotionnel, comment avez-vous vécu votre premier match à Mayol ?

C’était une très bonne expérience (rires). L’ambiance est vraiment excellente à Mayol, on sent que ce stade ne demande qu’à vibrer. Pour un joueur, c’est très excitant.

Vous avez eu l’occasion d’assister à la mi-temps à votre première colère de Bernard Laporte... Surprenant ?

Non, quand même... J’ai connu beaucoup d’entraîneurs durant toute ma carrière, dont certains criaient autant que lui. Nous avions réalisé une première mi-temps pas vraiment aboutie, il était normal qu’il hausse le ton dans le vestiaire. Les attentes sont nombreuses autour de notre équipe, et c’est normal. Quand on évolue à Toulon, c’est pour gagner tous les matchs.

Pour votre première rencontre avec le RCT, vous avez participé à un match digne du Super Rugby en terme de score... Avez-vous décelé quelques similitudes avec le Top 14 ?

Un peu... Il y a à Toulon énormément de joueurs qui ont évolué ou évoluent encore au niveau international, beaucoup de joueurs de l’hémisphère Sud qui avons pour la plupart souvent évolué les uns contre les autres, comme Matt Giteau, Bryan Habana. Il est normal que le jeu de l’équipe s’en ressente. Mais je suis sûr que nous sommes capables de faire encore beaucoup mieux.

Vous avez quitté la pelouse strappé à la cheville... Rien de grave ?

Il n’y a rien de méchant. Je ne m’étais pas entraîné depuis quelques semaines, je dois m’habituer au rythme et aux pelouses françaises. Également aux plaquages français qui, j’ai pu le constater, sont très rugueux...

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