Abonnés

Une fin de carrière en rouge et noir ?

Par Nicolas Zanardi
  • Une fin de carrière en rouge et noir ?
    Une fin de carrière en rouge et noir ?
Publié le
Partager :

Sous contrat avec le Stade toulousain jusqu'en 2017 et désormais déchargé de l'équipe de France, le capitaine peut désormais se consacrer à 100 % à son club. Jusqu'à la fin de son immense carrière ? 

« Il faut parfois être un peu schizophrène pour jongler en permanence d'un maillot à l'autre. Ce n'est pas toujours facile. » Ainsi Thierry Dusautoir nous expliquait-il, au mois de juin dernier, les difficultés d'exercer à la fois les fonctions de capitaine du Stade toulousain et de l'équipe de France. Le choix effectué par ce dernier de renoncer à la sélection nationale lui offre ainsi, au moins, un certain confort : celui de se concentrer à cent pour cent à son club. Une décision qui ne peut que satisfaire le manager du Stade Ugo Mola, qui compte profiter des prochaines saisons pour réaliser une transition en douceur entre Dusautoir et son successeur désigné à Toulouse, le deuxième ligne Yoann Maestri, qui a d'ailleurs étrenné ses deux premiers capitanats ces dernières semaines.
 
Une pige au Japon pour finir ?
Âgé de 34 ans depuis un peu plus de deux semaines, Dusautoir n'en aura donc pas tout à fait 36 lorsque le contrat le liant au Stade toulousain s'achèvera, au mois de juin 2017. Lequel sonnera la fin d'une immense carrière ? Pour tout dire, rien n'est encore moins sûr. D'abord parce que l'on peut présumer qu'à plus d'un an de l'échéance, Thierry Dusautoir n'est pas encore tout à fait fixé quant à son envie de continuer le rugby, et que pareille décision dépendra étroitement des prochains résultats du Stade toulousain. Mais surtout parce que, lors de ses dernières négociations avec le Stade, Dusautoir n'a jamais caché son envie de vivre au moins une expérience à l'étranger, qu'il s'agisse de l'Angleterre ou du Japon, afin de découvrir un nouveau mode d'entraînement et de vie. Des propos qui ne sont évidemment pas tombés dans l'oreille de sourds. Alors, avec l'apparition outre-Manche des « marquee players » (qui ont permis à Northampton de recruter Picamoles) ou la proximité de la future Coupe du monde au Japon, les clubs anglais ou nippons trouveront-ils les arguments sonnants et trébuchants pour convaincre Dusautoir de ne pas mettre un terme à sa carrière sous le maillot rouge et noir ? Les propositions seront là, c'est d'ores et déjà certain. La réponse, quant à elle, relèvera uniquement de l'intéressé...

Vous êtes hors-jeu !

Cet article est réservé aux abonnés.

Profitez de notre offre pour lire la suite.

Abonnement SANS ENGAGEMENT à partir de

0,99€ le premier mois

Je m'abonne
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?