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Un derby sous le signe de la fraternité

Par midi olympique
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    Un derby sous le signe de la fraternité
Publié le Mis à jour
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Reporté en raison des attentats de Paris, le derby landais se jouera samedi au Stade Guy-Boniface. L’émotion sera forcément au rendez-vous…

Bien sûr, il y a un match important à remporter. Bien sûr, il y a un championnat à poursuivre, des enjeux financiers à tenir et une obligation de résultat. Certes. Mais comment envisager cette rencontre entre Landais sous un angle uniquement sportif ? Peut-on croire, d’ailleurs, une seule seconde que cet angle-là soit, pour cette fois au moins, essentiel ? Ce serait imaginer que les acteurs de ce derby, natifs de tous les coins de la planète, ne se sentiraient pas concernés parce que la France vient de vivre. Ce serait leur faire injure. Comme chacun d’entre nous, ils sont, avant tout, des citoyens, de France et du Monde. Julien Tastet, le capitaine montois, parle de l’enjeu de ce rendez-vous et mais beaucoup plus du reste.. « Nous préparons un match de championnat, que nous voulons gagner comme chaque fois que nous rentrons sur un terrain. Et les Dacquois doivent en faire autant. Mais nos discussions, depuis samedi, tournent autour des événements qui nous ont bouleversés, comme tout un chacun. Nous savons qu’il y aura samedi beaucoup d’émotion sur le terrain et dans le stade. Nous avons l’intention de rendre un hommage particulier aux victimes, et j’espère que tous ensemble, Dacquois, Montois et Landais, nous montrerons le visage d’un pays solidaire et uni. »

La rivalité mise de côté

On en accepte l’augure. Samedi, donc, il faudra laisser de côté la stratégie et les bilans comptables pour offrir du spectacle, donner du bonheur et du plaisir aux spectateurs. Il y aura un perdant ? Et alors ! Chaque camp aura encore l’occasion de se rattraper d’ici à la fin du championnat. Dès le match d’après, à gagner ou à perdre, mais toujours en quête de plaisir. Car si le sport doit encore faire la preuve de ses vertus fraternelles et humanistes, c’est en cette période. Il faut donc espérer que le peuple landais se presse en masse autour du Stade Guy-Boniface, moins attiré par l’attrait de l’enjeu que par l’importance de se réunir autour d’un jeu qui fait partie des racines et de la culture du département. En laissant de côté, pour une fois, la rivalité historique entre les deux clubs, certes sympathique et folklorique, mais qui s’avèrerait sans doute déplacée pour l’occasion. Que les « abeilles » et les « culs-rouges » se mélangent, que les rivaux d’hier, glorieux anciens ou anonymes, s’étreignent au moment des retrouvailles, en un mot que la fête soit belle et l’amitié sincère ! Chacun y apportera sa part : joueurs, entraîneurs, supporters et dirigeants. Une façon comme une autre, modestement, de brandir ces trois mots, symboles de notre ADN universel : Liberté, Egalité, Fraternité. Paroles de Landais ! P.B.

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