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Muchísimas gracias Pumas*

Par mo admin
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Publié le Mis à jour
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Les protégés de Daniel Hourcade ont surpris la planète rugby par leur parcours et la qualité de leur jeu. Finalement quatrièmes, les Argentins ont tout de même réellement franchi un cap et peuvent se projeter avec sérénité vers le Mondial 2019, forts d’une jeune, fraîche et talentueuse génération.

*Merci beaucoup les Pumas

Beaucoup ont apprécié le vent de fraîcheur que ces « Latinos » ont fait souffler sur cette Coupe du monde. Et ce, dès leur premier match contre les Néo-Zélandais dans l’antre mythique et majestueuse de Wembley. Le ton était donné, il faudra compter sur l’Argentine. En effet, s’ils se sont finalement inclinés 26 à 16, les Pumas avaient fait douter pendant une cinquantaine de minutes ceux qui allaient ensuite devenir les champions du monde. Les Pumas ont ensuite connu une aventure plutôt facile en poule surclassant successivement, la Géorgie (54 — 9), puis le Tonga (45 – 16) et enfin la Namibie (64 – 19). Cependant les Argentins ont particulièrement surpris lors de leur quart de finale contre l’Irlande. Tout particulièrement pendant les vingt premières minutes, durant lesquelles ils ont étouffé les Irlandais et ont inscrit deux essais de très belle facture par Moroni et Imhoff. Enfin durant la demi-finale contre l’Australie, malgré une entame très difficile, avec des essais encaissés rapidement, les Argentins n’ont rien lâché et n’ont eu de cesse de relancer tous les ballons. Mais ils se sont finalement inclinés 29 à 15. En sept, matchs les Argentins ont réalisé 1 297 passes, franchi à 78 reprises, battus 231 défenseurs, et réalisé 72 passes au contact. Des statistiques supérieures à celles des Néo-Zélandais et représentatives du jeu de mouvement développé par les Argentins. Toutefois, ils n’ont marqué « que » 27 essais… Et la difficulté qu’ils ont eue à scorer contre la Nouvelle – Zélande, l’Australie en demi-finale et l’Afrique du Sud, le prouve.

Diego Maradona comme « porte-bonheur des Pumas »

En plus de la fougue argentine sur le terrain, Diego Maradona a ajouté lors de sa présence dans les tribunes encore plus de folie. Il a effectivement assisté au match contre les Tonga, après lequel il est allé danser dans les vestiaires avec les joueurs ainsi qu’à la demi-finale. Lors de ce match, Marc Duzan a recueilli son témoignage pour Midi Olympique : « Pour moi, le rugby est le sport collectif par excellence. Un sport d’hommes, de guerriers, de soldat qui pourraient mourir les uns pour les autres. Ce sens du sacrifice n’existe pas ailleurs. […] Franchement, le rugby pourrait être une formidable école de vie pour les enfants qui, comme moi sont nés dans des endroits modestes de Buenos Aires. Il ne sera jamais aussi fort que le foot mais il se développe à grande vitesse en Argentine. » Malheureusement il n’a porté chance aux Argentins que jusqu’en quarts de finale.

Un avenir qui s’annonce prometteur

Comme l’a annoncé Daniel Hourcade à l’issue du Mondial : « Comme la plupart de ces joueurs sont également sous contrat avec la franchise, il y a une forme de continuité. En 2007, beaucoup avaient pris leur retraite et le rugby argentin en avait souffert, mais cette fois-ci, on n’aura pas à repartir de zéro. » En effet, les Argentins vont pouvoir s’appuyer sur des jeunes joueurs qui ont grandement participé à l’épopée de 2015 comme Santiago Cordero (21 ans, 18 sélections), l’ailier aux appuis électriques, auteur de 3 essais et de percées mémorables. Ainsi que les premières lignes Julian Montoya (22 ans, 16 sélections) ou Ramiro Herrera (26 ans, 20 sélections). Mais aussi les deuxièmes lignes Tomas Lavanini (22 ans, 27 sélections), Matias Alemanno (23 ans, 20 sélections), Guido Petti (20 ans, 12 sélections). Ils sont aussi bien pourvus en troisième ligne avec Pablo Matera (22 ans, 22 sélections), Facundo Isa (22 ans, 13 sélections). Ou bien encore Jeronimo de la Fuente (24 ans, 19 sélections) et Matias Moroni (24 ans, 8 sélections) au poste. D’autant plus que la quasi-totalité d’entre eux pourront s’aguerrir ensemble avec la nouvelle franchise argentine qui évoluera dans le Super 18. Le rugby argentin est donc sur la bonne lancée, il se structure avec le Pladar, leur centre national et progresse grâce au Four Nations et au Super Rugby. M. L.

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