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Gunther : « évoluer en Pro D2 me faisait peur »

Par midi olympique
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    Gunther : « évoluer en Pro D2 me faisait peur »
Publié le Mis à jour
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Parti de Toulon il y a deux saisons et après une saison quasi blanche au LOU, Pierrick Gunther retrouvera le Stade Mayol (samedi 14 heures) mais sous un autre maillot rouge et noir, celui d’Oyonnax, cette fois-ci.

Vous retournez à Toulon ce week-end, qu’est-ce que ça vous évoque ?

Ça me fait chaud au cœur, ça me motive. Retourner dans mon premier club, mon club de jeunesse ça me touche, ça me motive énormément. J’ai quand même fait toutes mes catégories jeunes à partir de cadets et mes trois premières années professionnelles au RCT alors forcément ça va être fort pour moi.

Vous avez repris contact avec certains anciens coéquipiers avant la rencontre ?

Pas plus que ça. J’ai vite fait envoyé des SMS à mes amis qui jouent encore au RCT mais pas plus. Il faut dire que le club a énormément évolué. Quand j’ai quitté Toulon il y a deux ans l’effectif et le staff n’était pas les même, ça a beaucoup changé donc je ne connais même pas tous les joueurs.

Vous regrettez d’avoir quitté le RC Toulonnais ?

Non non je ne regrette pas. Pourquoi ? Parce que c’était un choix à faire et après si c’est sûr que Toulon me manque un peu, par rapport à ma famille, mes amis, la ville, sportivement c’était un choix à faire. Après, pas pour le rugby, mais j’y retourne assez souvent, j’ai ma mère qui habite à Toulon, j’ai de la famille à Saint-Tropez donc j’y retourne souvent.

Et comment s’était passé votre départ de Toulon ?

J’étais parti en prêt au LOU. Pour retrouver le temps de jeu que j’avais à mes débuts à Toulon. Mais avec mes deux grosses blessures (N.D.L.R. rupture des ligaments croisés du genou puis rupture du tendon du biceps du bras gauche) je n’ai pu jouer que 60 minutes. C’est paradoxal puisque je suis partie pour avoir du temps de jeu et finalement je n’ai pu disputer que deux bouts de matchs. Du coup je ne pouvais pas revenir à Toulon et on s’est mis d’accord pour qu’ils me libèrent et que je quitte Toulon.

Vous n’auriez pas souhaité continuer et vous imposer au LOU ?

Au LOU ? Je ne voulais pas jouer en Pro D2. Le club est sympa, en plus avec les nouveaux coachs, Pierre Mignoni et Seb’Bruno, le challenge était intéressant. On s’était appelé mais je ne me voyais pas jouer en Pro D2. J’ai déjà eu un gros choc psychologique avec mes deux blessures en l’espace d’une saison. Alors en plus de ça, évoluer en Pro D2 ça me faisait peur. Et du coup j’ai eu cette opportunité de signer à Oyonnax alors j’ai voulu tenter l’aventure.

Mais alors pourquoi Oyonnax ?

Déjà il y avait Olivier Azam que j’avais connu à Toulon puis à Lyon, donc je l’ai évidemment pris en compte. Après la perception du rugby des Oyomens me plaisait. Ce parfum de combat, d’affront c’est un peu ce jeu que j’apprécie dans ce sport. Je me voyais bien dans ce club et ça se confirme depuis que j’évolue à l’USO.

Et, épargnez des blessures, reprenez-vous enfin du plaisir sur un terrain ?

C’est sûr ! Après un an passé dans les blessures et dans le noir je revois enfin la lumière ! Avec les amicaux et les cinq matchs de Top 14 ça fait du bien de refouler les pelouses. Je joue six, du coup ça me remet d’aplomb, ça me restimule, je retrouve mon système, mon jeu et surtout l’envie de vouloir bien faire les choses. J’ai enfin remis la marche avant.

Quels sont vos objectifs pour la saison à venir ?

Sur le plan personnel c’est de retrouver mon niveau de 2012, d’être un homme fort dans mon club et de m’imposer en titulaire. Pour le club on vise le maintien en essayant de gratter des points un peu de partout et de gagner le maximum de matchs à domicile.

Et à court terme, quel est l’objectif du déplacement à Toulon ?

Il faut être ambitieux, sinon on n’ira pas loin dans la saison. Donc l’objectif c’est, comme à chaque match, la victoire, même si ce sera difficile !

C’est une première mais à Oyonnax vous disputerez également la Champions Cup, est-ce important à vos yeux ?

Depuis que je joue en professionnel la Coupe d’Europe m’a toujours plu. C’est important de jouer contre des équipes étrangères, car finalement en Top 14 on connaît nos adversaires et c’est toujours pareil. Alors que les équipes irlandaises ou anglaises imposent un autre système de jeu, un autre style de jeu, d’autres joueurs. Mais au-delà de çà, j’adore profondément la Coupe d’Europe.

Le XV de France, vous y repensez ?

Non pas du tout j’essaye déjà de m’imposer dans ce nouveau club et après on verra. D’abord je veux retrouver mon niveau et après on pourra en reparler.

Vous êtes hors-jeu !

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