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France-Irlande 2003 : la confirmation de Michalak

Par midi olympique
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    France-Irlande 2003 : la confirmation de Michalak
Publié le Mis à jour
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Alors qu’il marche sur l’eau depuis le début de la Coupe du monde Frédéric Michalak (21 ans) dispute son premier match à élimination directe face à l’Irlande.

Un récital. Nul mot ne définirait plus précisément les performances de Frédéric Michalak lors de la phase de poule de la Coupe du monde 2003. Meilleur réalisateur à l’issue des quatre premières journées (87 points) Frédéric Michalak est titulaire indiscutable. Son remplaçant de l’époque, Gérald Merceron, ne bénéficie que de miettes en fin de rencontres et d’une titularisation face aux USA alors que les Bleus sont déjà qualifiés. Personne, donc, ne fait d’ombre à « Fred ». Si avant le mondial il est rangé dans la case des « jeunes demis d’ouverture talentueux » avec notamment Jonny Wilkinson et Matt Giteau, le Toulousain met tout le monde d’accord. Le seul doute qui plane encore est lié à sa capacité à animer et à rester le patron d’une équipe dans un match couperet. Le quart face à l’Irlande va donc être un test grandeur nature. Face au plus expérimenté Ronan O’gara, le jeune numéro 10 devait confirmer, non pas sa forme du moment, mais qu’il était bien l’avenir pour le XV de France à ce poste.

Le nouveau maître à jouer du XV de France

Sa performance ? 23 points (4 transformations, 5 pénalités), un 100 % au pied et un apport précieux dans le jeu d’attaque des tricolores. À l’époque, Jean-Roger Delsaud et Bruno Fabioux (envoyés spéciaux du Midi Olympique), écrivaient « C’était Monsieur 100 % en cette soirée avec neuf coups de pied réussis sur neuf. Mais son apport ne s’est pas limité à cela. Il effectua une grosse prestation en défense, plaquant à tour de bras tous ceux qui se présentaient à lui (Wood et Costello en savent quelque chose). Il s’est également montré précieux dans son jeu au pied de déplacement. S’il est une star en Australie ce n’est pas pour rien ». Une performance remarquée et remarquable de Frédéric Michalak qui prouvait aux derniers septiques qu’il pouvait être le maître à jouer d’une équipe qui ambitionnait de soulever le trophée Webb Ellis. Après la rencontre les louanges tombaient de toutes parts « Fred peut prouver qu’il est le meilleur dix du monde. Il est sur la même ligne que Wilkinson, même s’il a plutôt du Spencer dans son jeu. Mais je ne suis pas étonné. Mais Fred a toujours été comme ça. Plus il y a de pression sur lui, meilleur il est » assurait Clément Poitrenaud au soir de son récital face à l’Irlande. Un match de très haut niveau qui sera peut-être l’un des meilleurs du talentueux Frédéric Michalak (avec bien évidemment son entrée contre les Blacks à Cardiff en 2007). Malheureusement s’il fut le grand artisan de la qualification en demi-finale il sera particulièrement en difficulté face à l’Angleterre et au métronome Jonny Wilkinson, ce qui causera (en partie) l’élimination du XV de France. Pierrick Ilic-Ruffinatti

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