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Le Roux met en garde

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Le deuxième ou troisième ligne du Racing 92, Bernard Le Roux, est convaincu que la clé de la finale du groupe dimanche, face à l’Irlande, réside dans l’attitude des Français sur les plaquages et dans les zones de rucks. Surtout qu’il connaît parfaitement le métronome qui profitera de la moindre faute en face...

Quand Bernard Le Roux, couteau suisse vendu d’Afrique du Sud, s’est présenté au point presse de ce jeudi, il a été assailli par les journalistes irlandais présents. Pour parler de lui bien sûr mais aussi pour faire dévier la conversation sur Jonathan Sexton, au centre des attentions cette semaine. Alors ce métronome du XV du Trèfle, qu’il a côtoyé durant deux saisons au Racing ? « C’est un très grand joueur, avec un jeu au pied de haut niveau. Quand on possède un tel ouvreur, tout est plus facile. » Et tout est plus cinglant aussi… Référence aux sautes d’humeur présumées de « Sexton le perfectionniste » qui, sur le terrain, n’hésiterait pas à pourrir ses partenaires. Au point que les complaintes de certains de ses anciens coéquipiers français irriteraient leurs homologues irlandais sur le sujet. Le Roux veut éviter la polémique, avec le sourire : « C’est plus qu’un perfectionniste. Quand les choses ne sont pas parfaites, il te le dit. Et pas toujours de manière très douce. »

« Mettre de la pression sur les Irlandais »

Mais c’est davantage sur le rôle des Français que le deuxième ligne ou flanker a souhaité s’étendre à trois jours de la finale du groupe. Un complexe face à une équipe irlandaise qu‘il n’a jamais battue ? « Pas du tout, rétorque-t-il. Ça ne fait rien et puis, si la première victoire arrive en Coupe du monde, ça change tout. La compétition a remis tous les compteurs à zéro et je n’ai aucun doute. » Mais comment afficher un soupçon d’assurance au vu des confrontations récentes ? « Nous avons beaucoup plus de confiance car nous sommes très bien préparés », répond Le Roux.

Pour autant, l’intéressé a clairement ciblé un secteur pour vaincre ses adversaires. En s’inspirant notamment des Italiens, lesquels ont longtemps fait trembler le Trèfle le week-end dernier. « Le point le plus fort des Italiens a été le plaquage, assure-t-il. Ils ont effectué beaucoup de plaquages offensifs et ont mis énormément de pression sur les Irlandais qui ne pouvaient pas avancer au contact. Voilà pourquoi on a insisté là-dessus à l’entraînement cette semaine. On ne peut pas se permettre de rater de plaquages, comme face au Canada. » Puis viendra la vérité des rucks, comme c’est le cas depuis le début de ce Mondial. « On n’a pas peur et on doit être efficace dans ce domaine. Même si l’arbitrage des rucks change un peu toutes les semaines. C’est dur pour nous car on ne sait pas trop ce qu’on doit faire. Mais le plus important est de rester dans la règle qui est fixée. Sinon, avec Sexton en face, ce sera trois points à chaque fois. » Encore les rucks, toujours Sexton.

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