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Destins…

Par Jérôme Prévot
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Publié le Mis à jour
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Brendan Mullin et Michael Bradley furent parmi les « héros » de la période de galère des années 80 et 90.

Quand on se remémore cette période, quelques noms reviennent à notre esprit. Ce trois-quarts centre si doué nommé Brendan Mullin. Pur produit du Blackrock College comme Brian O’Driscoll, il avait été un très bon spécialiste du 110 mètres haies. On l’a vu se débattre pendant des années dans des équipes indignes de son talent. Cinquante-cinq fois (1984-1995), il défendit les couleurs nationales avec bien peu de satisfactions, sinon celles de jouer les trois premières Coupes du monde. Vraie récompense : il joua une fois pour les Lions britanniques en tournée en Australie en 1989.

Moins de 40 % de victoires

Michael Bradley (ici en photo en 1988 face aux Gallois) eut la chance de jouer quarante fois pour l’Irlande. Ce demi de mêlée de Cork et du Munster n’était pas vraiment touché par la grâce. Il incarnait cette Irlande besogneuse et courageuse, fière dans l’adversité à défaut d’être touchée par la grâce. À quel niveau aurait-il joué en France ? C’est la grande question. On avait du mal à l’imaginer titulaire chez un candidat au Bouclier de Brennus, c’est vrai. En 1985, lors d’un match dantesque, il avait été cinq fois pris avec le ballon par Jérôme Gallion.

La carrière de ses deux hommes correspond presque exactement à la période noire de l’Irlande : 1984-1999. On imagine que parfois, leur parcours a été dur à porter. Brendan Mullin a fini avec 34 % de victoires, Michael Bradley, on ne sait comment, avec 40 %.

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