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La famille sudiste s’élargit

Par Jérôme Fredon
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    La famille sudiste s’élargit
Publié le Mis à jour
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Le Super 15 est mort. Vive le Super 18 ! La Sanzar a procédé à une refonte complète de sa compétition pour augmenter ses recettes et ses droits télés en faisant de la place au Japon, à l’Argentine et à une sixième province sud-africaine. Décryptage de cette mini-révolution.

Plus on est de fous, plus on rit. Lors de sa rentrée officielle le 26 février 2016, le Super Rugby comptera trois petits nouveaux dans sa classe. La Sanzar a officialisé le lundi 28 septembre 2015 sa nouvelle formule de compétition comprenant une formation japonaise, une équipe argentine et une sixième franchise sud-africaine. Il s’agit du cinquième élargissement du Super Rugby depuis le retour des Sud-Africains dans le concert du rugby international (1993). Ce Super 18 comptera 13 % de matchs en plus, passant de 125 à 142 rencontres mais fera un peu moins la part belle aux derbys locaux. La saison sera en outre raccourcie de deux semaines de compétition. Les équipes ne seront néanmoins pas confrontées à un problème de calendrier puisqu’elles disputeront 15 parties contre 16 dans le feu Super 15. L’objectif de ce nouveau format est double : conquérir de nouveaux marchés en s’ouvrant à l’Asie et à l’Amérique du Sud, augmenter les recettes et les droits télé qui sont en cours de renégociation.

Quatre conférences et moins de derbys

Cinq pays sont désormais représentés en Super Rugby contre trois précédemment. L’inclusion des Japonais, des Argentins et d’une sixième franchise sud-africaine (en l’occurrence les Southern Kings) ont conduit la SANZAR à créer 4 conférences réparties en 2 poules. Le groupe australasien comprend les conférences australiennes et néo-zélandaises. Le groupe sud-africain se divise en deux. La conférence Afrique 1 comprend les Bulls, les Cheetahs, les Stormers et la franchise japonaise. Les Kings, les Lions, les Sharks et les Argentins composent la conférence Afrique 2. Principal inconvénient de ce nouveau format : la réduction du nombre de derbys locaux. Pour ne pas trop pénaliser les équipes de la nation arc-en-ciel en termes de voyage, les Japonais joueront trois de leurs rencontres face aux Sud-africains à Singapour.

L’iniquité continue

Comme lors de la formule précédente, ce championnat n’opposera pas toutes les franchises. Les équipes issues du groupe australasien n’affrontent que 4 formations du groupe sud-africain. Pour prendre l’exemple des Blues, ceux-ci ne croiseront pas le fer avec les Bulls, les Stormers, les Cheetahs et l’escouade japonaise lors de la première phase. À l’opposé, les équipes originaires du groupe sud-africain ne jouent que face à 5 franchises du groupe australasien. Ainsi, pour ses grands débuts, la formation argentine aura forte à faire en affrontant les Highlanders, les Hurricanes, les Chiefs, les Crusaders et les Blues. Hormis l’équipe d’Auckland, les autres formations sont toutes abonnées aux phases finales ces dernières saisons.

Huit équipes qualifiées

Huit équipes (au lieu de six dans l’ancien Super 15) prendront part aux phases finales : le premier de chaque conférence rejoint par les trois provinces australasiennes comptant le plus de points au classement général et la meilleure équipe « sud-africaine » de son groupe. Les vainqueurs des quatre conférences seront têtes de série et seront assurés de disputer leur quart de finale à domicile. La grande finale de ce Super 18 se tiendra le 30 juillet 2016. Jérôme FREDON

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