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« Ne tombons pas dans l’excès de confiance »

Par Pierre-Laurent Gou
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    « Ne tombons pas dans l’excès de confiance »
Publié le Mis à jour
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L’ouvreur du XV de France, Frédéric Michalak se déclarait frustré par ses deux échecs au pied renvoyés par les poteaux mais se projetait sur la suite de la compétition avec envie.

Comment se sont déroulées vos retrouvailles avec la Coupe du monde ?

Stressantes ! De rentrer dans la compétition générait une certaine pression sur nos épaules. Comme tous mes partenaires, j’étais quelque peu tendu avant de commencer. C’est une grosse compétition. Nos avants nous ont permis de bien rentrer dans le match, nous avons dominé tout le match les Italiens grâce à eux. Si l’essai de Nakaitaci avait été accordé, nous aurions été libérés plus tôt et peut-être que le score aurait pris encore un peu plus d’ampleur. C’est dommage, car on sentait qu’il y avait des espaces dès que l’on parvenait à tenir un peu le ballon.

Vous aviez mis en place un nouveau système de circulation avants-trois-quarts. Pourquoi ?

L’idée c’est qu’après nos pénétrations, on voulait écarter les ballons un peu plus. Il nous fallait utiliser les brèches ouvertes par un garçon comme Louis Picamoles. Cela a parfois marché, d’autres fois non. Mais bon globalement, ce match nous fait du bien au niveau de la confiance. Il nous fallait respecter les Italiens sur le combat avant d’espérer faire du jeu. Les gros l’ont fait et très bien même.

Comment vous êtes-vous senti physiquement ?

Nous avions du jus, on sentait que l’on pouvait prendre les intervalles. Il y a eu un élan qui s’est créé mais aussi parfois des péchés d’orgueils, nous avons raté trop de dernières passés à mon goût et parfois c’est l’absence de soutien ou de la précipitation qui nous ont fait échouer dans nos initiatives. On aurait pu concrétiser plus mais on s’est trop « donné » de ballons lents.

Avez-vous pensé un moment pouvoir décrocher le point de bonus offensif ?

Oui après l’essai de Rabah Slimani, sauf que la blessure de Yoann Huget a créé un moment de flottement qui a cassé notre dynamique sur ce match. La Coupe du monde est foutue pour lui, mais c’est aussi une grosse perte. C’était notre meilleur joueur derrière. Il était au summum de sa carrière. C’est dur pour lui. C’est possible que la blessure de Huget nous ait donné un coup de mou.

En battant l’Italie, vous vous offrez un mois de préparation pour l’Irlande ?

Attention, il y a eu pas mal de surprises ce week-end et notamment la victoire du Japon. Il ne faut pas que ce genre de mésaventure nous arrive face à la Roumanie ou le Canada. Ne tombons pas dans l’excès de confiance.

Est-ce un manque de chance de voir deux de ses tentatives repoussées par le poteau ?

Non, cela m’a agacé fortement. Je n’ai qu’une seule chose à dire, c’est que je vais me remettre au boulot dès ce lundi. C’est frustrant de taper les poteaux.

Vous êtes hors-jeu !

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