La France n’est pas la seule touchée

Le pays de Galles serait probablement très heureux s’il ne lui manquait qu’un seul et unique joueur pour démarrer la compétition. Alors que se lance la huitième Coupe du monde de l’histoire, les Gallois sont ainsi privés de trois de leurs meilleurs attaquants, à savoir le centre Jonathan Davies, le demi de mêlée Rhys Webb et l’arrière Leigh Halfpenny. « Ces injustices ne nous rendront que plus forts encore, expliquait pourtant le sélectionneur gallois Warren Gatland, mardi soir. Depuis des semaines, le sort s’est lié contre nous mais j’ai constaté, depuis la blessure de Leigh (Halfenny), que les joueurs étaient bien plus soudés qu’ils ne l’étaient auparavant. » Gatland joue-t-il l’intox ? Cela lui ressemblerait en effet beaucoup. Ailleurs, on est ainsi persuadé que les coéquipiers de Sam Warburton ne sortiront pas vivants du groupe de la mort, où ils cohabitent avec l’Australie, l’Angleterre et les Fidji…

Et Cruden, alors ?

Plus près de nous, les Italiens ont perdu en la personne de Sergio Parisse leur maître à jouer, l’homme par lequel passent tous les ballons de la squadra azzurra, le visage même du rugby italien. « Il ne pouvait rien nous arriver de pire, analysait le flanker Mauro Bergamasco la semaine dernière. Sergio connaît parfaitement le rugby français et aurait pu jeter le doute dans les têtes des Tricolores. Nous tenterons néanmoins d’appliquer les conseils qu’il nous a donnés au téléphone… » Enfin, difficile d’oublier que les champions du monde en titre ont perdu leur chef d’attaque Aaron Cruden, auteur l’an passé d’une saison époustouflante. Pourquoi n’en a-t-on que très peu parlé, dites-vous ? Parce que son remplaçant n’est autre que Dan Carter. On a les problèmes qu’on mérite...