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L’Italie naturalise aussi

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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À l’instar de la France ayant naturalisé sportivement Uini Atonio, Antonie Claassen, Bernard Le Roux ou encore Rory Kockott ces dernières années, l’Italie a elle aussi, sa liste de joueurs « étrangers ». Et l’édition 2 015 montrera un visage cosmopolite de la Nazionale.

Luke McLean, Quintin Geldenhuys, ou encore Kelly Haimona. Tous ces joueurs ont été naturalisés sportivement comme le permet l’IRB après des années passées dans le même pays. Mais les cas sont parfois différents. Ainsi Luke McLean, australien d’origine italienne comme David Campese, a lui choisi (à défaut) de défendre les couleurs du pays d’une de ses grands-mères. Depuis 2008, il joue pour la Squadra Azzurra avec qui il compte déjà plus de 70 capes. Joshua Furno, né à Melbourne a comme lui, des origines transalpines et a grandi en Italie et bénéficie d’un passeport italien. Le Sud-africain Quintin Geldenhuys ou encore Kelly Haimona, néo-zélandais ont été naturalisés comme la loi du rugby le permet après trois ans passés à jouer pour un ou plusieurs clubs italiens.

Oriundi et autres binationaux

Argentins d’origine italienne, les oriundi ont depuis longtemps contribué au rugby italien, citons par exemple Diego Dominguez ou Gonzalo Canale. Le groupe azzurro pour la Coupe du monde ne fait pas dans l’originalité et compte son lot de joueurs nés en Argentine mais d’origine italienne et parfois avec la nationalité italienne comme le capitaine Sergio Parisse ou le trois-quart Gonzalo Garcia. En 2006, pour la Coupe du monde de football, Mauro Camoranesi, oriundo du groupe italien avait participé à la victoire de son équipe. Peut-être, un bon signe pour le XV italien qui n’a jamais dépassé le premier tour en Coupe du monde et accédera peut-être enfin aux quarts de finale. À noter que certains joueurs dont le patronyme peut être trompeur sont bel et bien italiens. Paul Derbyshire, né en Italie, d’un père anglais et d’une mère transalpine et Tommaso Allan, né lui aussi dans la Grande Botte, d’un père écossais et d’une mère italienne, joueuse internationale vont représenter leur pays de naissance (alors qu’Allan aurait peut-être pu jouer pour l’Écosse dont il a défendu les couleurs dans des catégories de jeunes). L’Italie dont le rugby se développe pourra peut-être dans le futur avoir moins recours aux naturalisations.

C.B.

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