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Fofana : « Sur le moment, j’ai dit une connerie »

Par midi olympique
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    Fofana : « Sur le moment, j’ai dit une connerie »
Publié le Mis à jour
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Très affecté par la dernière défaite de l’ASMCA en finale du championnat, Wesley Fofana s’est refait la cerise à Marcoussis.

Vous participez à votre premier stage de préparation à un Mondial. Cela correspond-il à ce que vous imaginiez ?

Oui, je m’attendais plus ou moins à ça : beaucoup d’efforts physiques et mentaux. Finalement, c’est assez similaire avec les plus grosses préparations physiques que j’ai réalisées par le passé avec Clermont.

À quoi voyez-vous que ce travail physique paiera ?

C’est un constat : nous sommes tous en nette progression au niveau des tests physiques. Les chiffres ne mentent pas.

Retrouver les contacts, via des entraînements en opposition, vous a-t-il fait du bien ?

Oui, beaucoup. Pour l’instant, nous n’en avons connu que deux. Mais ils furent particulièrement intenses. Le problème d’un entraînement en opposition, c’est que l’on ne sait jamais comment en calculer l’intensité. Personne ne veut blesser ses potes. C’est un exercice difficile.

Vous avez beaucoup été utilisé à l’aile, lors des entraînements…

(il coupe) Nous sommes plusieurs à tourner. J’ai lu à droite et à gauche que l’attention se focalisait sur moi mais nous sommes plusieurs joueurs à passer du poste de centre, à celui d’ailier ou même d’arrière. Notre ligne de trois-quarts est essentiellement composée de joueurs polyvalents, il ne faut pas l’oublier.

La date fatidique (23 août) de l’annonce du groupe approche. La pression monte-t-elle ?

Oui. Ça fait un peu chier qu’il y ait cinq mecs qui partent, je ne vais pas vous le cacher.

On ne vous imagine pourtant pas vraiment menacé…

Je ne sais pas… Les choix ne m’appartiennent pas.

Comment abordez-vous le premier match de préparation face à l’Angleterre ?

Il faudra tout donner. Mais ne nous focalisons pas trop sur ce match-là. Ce n’est qu’une rencontre de préparation, une étape vers quelque chose de plus dur encore. À Twickenham, nous serons en pleine phase de préparation et la fatigue à encaisser sera particulièrement importante.

Nul ne donne les Bleus favoris pour cette coupe du Monde. Comment le vivez-vous ?

C’est très bien. On s’en fout. Vivons bien, vivons cachés. Combien de fois on a été pronostiqués gagnant avec Clermont… Les pronostics ne sont pas toujours fiables.

Justement, le stage des Bleus vous a-t-il permis de tourner la page, après une fin de saison difficile avec Clermont ?

Oui, ça aide. J’aime ce club et ça me fait mal qu’il n’y ait pas de résultat après de longues et belles saisons. C’est surtout ça qui ressort à la fin.

Vous aviez eu des mots très touchants sur Canal + : « J’ai l’impression qu’on n’y arrivera jamais… »

Sur le moment, j’ai dit une connerie. Je ne savais pas trop comment réagir. C’est une mauvaise phrase. J’avais juste envie d’être avec mes potes et soulever le Bouclier. ​

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