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Goujon ne regrette rien

Par Nicolas Zanardi
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    Goujon ne regrette rien
Publié le Mis à jour
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Tout proche d’être privé de Mondial en raison d’une chute à moto avant le début de la préparation du Mondial, le néo-Bordelais est revenu sur sa frayeur, qui continue de légèrement le handicaper.

C’était à la fin du mois de juin, aux alentours du solstice d’été. En partance de La Rochelle, le troisième ligne international Loann Goujon vaquait aux préoccupations inhérentes à un déménagement, jusqu’à se rendre compte qu’en l’absence de garage dans sa nouvelle demeure, il ne pouvait abriter sa moto à Bordeaux. Qu’à cela ne tienne, Goujon prit la décision de déposer sa moto chez ses parents, à Clermont-Ferrand. Et c’est alors que survint le drame, qui se matérialisa par une bête ligne blanche, rendue glissante par la pluie. Et patatras… « Après ma chute, je souffrais d’une petite déchirure au ligament croisé postérieur et d’un œdème osseux, qui ne s’en ira pas, se souvient Goujon. J’ai toujours quelques douleurs, mais il faut que je m’y habitue, parce qu’elles aussi vont rester. Et de toute façon, cela ne m’a pas tant gêné que ça dans ma préparation. » Même au moment de renfourcher un deux-roues, quand bien même celui-ci était un VTT, lors du stage de Tignes ? À cette interrogation candide, Loann Goujon préfère sourire. « Au début, je voulais mettre des roulettes mais comme personne n’en avait, je me suis fait violence. Mais ça va, on n’a pas non plus fait des kilomètres à vélo. Je ne dis pas que je remonterais le col de l’Iseran de mon plein gré, mais on se fait à tout. En tout cas, je suis assez fier qu’un mec comme Uini Atonio ait réussi à gravir le col. Je n’avais pas de doute sur le fait qu’il termine, mais la manière dont il l’a fait était assez impressionnante. »

« Je ne me vois pas me priver de moto »

Quant à la moto en question, objet du délit, qui aurait pu le faire manquer la préparation des Bleus et par là même une possible participation à la Coupe du monde ? À ce sujet aussi, Loann Goujon préfère répondre par l’humour. « La moto va bien, elle a finalement bien rejoint son garage. Peut-être aurais-je pu me passer de ce trajet, mais je n’avais pas vraiment le choix. Et puis, je fais de la moto depuis que j’ai huit ans. C’est quelque chose que j’adore, je ne me vois pas m’en priver. J’aurais aussi bien pu me prendre un arbre en voiture… Si l’on commence à interdire ça, on ne fait plus rien, on interdit aussi aux joueurs parisiens de se rendre à l’entraînement en scooter. Ce n’est pas comme si j’étais allé au ski ou si j’avais fait du skateboard ! » On ne pourra que se ranger à l’argument. D’autant qu’un passé récent est là pour nous rappeler que les accidents de ski pré-Coupe du monde ne sont pas que pures spéculations, Sylvain Marconnet peut en témoigner…

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