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Tillous-Borde : « On entre dans les détails »

Par Nicolas Zanardi
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    Tillous-Borde : « On entre dans les détails »
Publié le Mis à jour
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Décontracté et souriant, le demi de mêlée du RCT évoque les quinze premiers jours de préparation, ainsi que l’ambiance au sein du groupe.

Après presque deux semaines de préparation, le plus dur est encore à venir…

Je ne sais pas si le plus dur est à venir… En tout cas, cette journée de repos nous a permis de nous régénérer aussi bien physiquement que mentalement. À titre personnel, j’ai passé une journée tranquille. Je me suis levé à 9 heures, petit restau en ville, repos et thalasso l’après-midi…

Vous vivez votre première préparation de Coupe du monde. La vie de ce groupe de 36 joueurs qui sera réduit à 31 constitue forcément quelque chose de particulier. Vous évoluez à un poste soumis à une très forte concurrence, comment vivez-vous avec cette épée de Damoclès ?

J’ignore si certains pensent au groupe des 31. Tout le monde est plutôt dans l’optique de se donner à cent pour cent sans se soucier des conséquences. Même si les séances sont très dures, il y a un super état d’esprit.

Vos concurrents sont des buteurs. Avez-vous racheté un tee pour égaliser vos chances ?

Non… (rires) Je ne vais pas m’improviser buteur maintenant, je tiens à mes adducteurs !

Ce dimanche est le théâtre d’une première grosse séance avec ballon. Jusqu’alors, à quoi l’aspect rugby était-il cantonné ?

Jusqu’alors, on s’est surtout concentré sur des exercices de technique individuelle qui font énormément de bien pour délier le corps après les séances de musculation. Du point de vue collectif, il y avait déjà des systèmes en place. On s’attache surtout à rentrer dans les détails, à aller le plus loin possible dans la précision des relances de jeu.

Votre cahier de jeu a-t-il évolué ces derniers jours, ou pensez-vous que le rendement de celui-ci sera amélioré par la préparation athlétique des joueurs ?

Il n’est pas nouveau que la dimension physique est un problème récurrent rencontré par l’équipe de France, avec des états de forme assez disparates qui ne permettent pas de construire dans la continuité. Là, tout le monde en sera au même point, et cette homogénéité sera très importante concernant le rugby que l’on veut mettre en place.

Au-delà du rugby, le point fort de la fin du dernier Tournoi a résidé dans la constitution d’un esprit d’équipe. Craignez-vous que les deux matchs amicaux face à l’Angleterre, où certains pourraient être tentés de jouer la carte individuelle, viennent effriter cet état d’esprit ?

En fin de Tournoi, nous avons réussi à retrouver une cohésion que ce stage doit nous permettre encore de renforcer, sans penser aux futures échéances et aux matchs amicaux face à l’Angleterre. Ces matchs ne doivent pas être vus de manière négative, mais doivent seulement constituer une jauge concernant notre état physique, en nous comparant à l’une des équipes les mieux préparées du monde.

Où en êtes-vous du chantier concernant les phases de conquête ?

Nous avons un peu retardé les premières séances de mêlée et de conquête car au vu du travail physique consenti, il était difficile de demander aux gros des efforts supplémentaires. Au niveau rugby, l’essentiel interviendra certainement plus tard, même si la séance d’entraînement de ce dimanche nous a permis de bien renouer avec le ballon.

Propos recueillis à Tignes par Nicolas ZANARDI

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