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Racing 92 : La formation avant tout

Par midi olympique
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    Racing 92 : La formation avant tout
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Nommé pour la deuxième année consécutive, meilleur centre de formation du rugby français, le centre de formation du Racing 92 bénéficie d’une politique tournée vers les jeunes et de belles infrastructures. Explications.

Comme en 2014, c’est le centre de formation du Racing 92 qui a été nommé par la Ligue Nationale de Rugby meilleur centre de formation de France. Créé en 2007 et abritant une vingtaine de pensionnaires, cette antichambre du rugby professionnel est aussi un endroit où apprendre autre chose que le cadrage-débordement est possible puisque le centre affiche 100 % de réussite au baccalauréat cette année. Christophe, son directeur explique la réussite de l’établissement : « L’un des principaux facteurs de réussite est la volonté du club d’asseoir sa formation. C’est la deuxième année de suite que notre travail est honoré de la sorte avec à chaque fois un titre de champion de France dans les catégories jeunes comme cette année en espoirs et je crois qu’en plus de notre travail et notre envie de bien faire travailler les jeunes, cela est dû à de belles installations et à un accompagnement scolaire toujours présent. » Si depuis trois ans, 50 % des pensionnaires sont devenus rugbymen professionnels, ce qui est un chiffre assez important ; les autres ne sont pas laissés pour compte puisque la poursuite des études en parallèle comme le trois-quart centre de 20 ans Vincent Lasmarrigues, étudiant en droit à La Sorbonne : « Moi, c’est ma troisième année au centre et je trouve que ça m’a fait énormément progresser. Les entraînements sont individualisés et ça me permet de gommer mes défauts, d’améliorer mes points forts. Et puis, on dort tous au centre, il y a une très bonne ambiance surtout que moi je commence à très bien connaître le club car je suis arrivé il y a six ans en provenance de Vincennes. » Après une saison quasi-blanche à cause d’une rupture des ligaments croisés puis d’une pubalgie, Vincent Lasmarrigues a déjà goûté cet été à un entraînement avec les pros : « Je me suis entraîné environ une heure pendant la préparation estivale, ce n’est pas assez pour que je me rende compte de la différence avec les Espoirs et du travail qu’il me reste à faire mais une chose est sûre, j’espère y retourner au plus vite, j’ai signé un contrat Espoir il y a quelques mois mais l’objectif c’est de devenir professionnel. »

Un objectif partagé par tous les jeunes du centre de formation pour qui les journées sont déjà réglées au millimètre dans l’optique d’en faire des sportifs de haut niveau. Après une matinée consacrée aux études avec même des cours sur place pour les lycéens et un déjeuner ensemble, le groupe commence à 14 heures une séance de préparation physique avant d’arriver sur le terrain à 15 heures pour du développement technique individuel à base d’entraînements individualisés jusqu’à 16 heures 30. Les plus âgés, s’entraînent en plus collectivement en vue des matchs avec les Espoirs. La saison dernière, 21 joueurs de 17 à 20 ans étaient au centre de formation. Pour les recruter, il y a deux voies, la filière interne et la détection de proximité comme le raconte Christophe Mombet : « Nous repérons les meilleurs joueurs de chez nous, en cadets généralement voire en minimes, on les fait travailler dans l’Académie, une sorte de préparation au centre de formation, nous les suivons, voyons s’ils progressent et s’ils ont le potentiel pour intégrer le centre, ce qu’on leur propose si c’est le cas. Bien entendu, nous recrutons aussi des joueurs venant d’autres clubs, si des joueurs de quinze ou seize ans nous ont tapés dans l’œil lors d’un match contre notre équipe cadets par exemple, nous pouvons leur faire intégrer le centre s’ils sont volontaires. » Une belle façon d’intégrer le centre, situé au Plessis-Robinson là où s’entraîne le groupe professionnel, depuis 2012 et bénéficiant d’infrastructures flambant neuves comme des terrains synthétiques et naturels, une salle de musculation mais aussi un centre d’hébergement qui accueille les stagiaires en studio ou en chambre double.

Honoré par la Ligue Nationale de Rugby, le centre de formation du Racing 92 peut l’être aussi par les carrières de quelques-uns de ses anciens pensionnaires comme Mathieu Lorée, désormais à Agen, Henry Chavancy ou les internationaux Eddy Ben Arous et Bernard Le Roux.

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