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Finale en juillet : un exemple, une exception

Par midi olympique
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    Finale en juillet : un exemple, une exception
Publié le Mis à jour
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Ce week-end se clôturera la saison 2014-2015 de Fédérale 3. Une situation qui fait figure d’exception. En mémoire, la seule finale s’étant joué en juillet était Stade français - Colomiers (15 juillet 2000). Retour sur ce match.

D’habitude, la saison se termine au mois de juin au plus tard, quel que soit le niveau. Le mois de juillet est un mois banni des calendriers, le dimanche du rugby. Pourtant, en l’an 2000, la finale du championnat de France se jouera le 15 juillet. En effet, la Coupe du monde 1999 termine tard cette année-là (le 6 novembre avec la défaite de l’équipe de France en finale contre l’Australie). Le championnat est donc décalé, la finale avec. Cette année-là, le Stade français et l’US Colomiers se seront affrontés pour le Bouclier de Brennus dans un stade à moitié vide. C’est dans une situation particulière que les Parisiens se sont préparés : le Stade Français évolue en autogestion après avoir congédié son entraîneur, Georges Costes, en milieu de saison bien que très proche de Bernard Laporte, qui ne cessera de les conseiller. Colomiers jouera là sa première (et dernière) finale de championnat de France privé de Fabien Galthié, blessé.

Le déroulé du match

Dès le début du match, les Parisiens ont une occasion. Un trois contre deux se dessine, mais l’ailier parisien Christophe Dominici laisse passer l’occasion. De là, s’en suit un duel de butteur, il faut attendre la 33e minute pour voir un essai sur interception de Colomiers. Essai finalement refusé à Roques pour un pied en touche. Quelques minutes plus tard (33e), suite à une touche, Colomiers marque le premier essai de la partie grâce à Ntamack. Colomiers mène au score 13 à 6. C’était sans compter l’envie parisienne. Juste avant la mi-temps, sur une mêlée Paris joue : feinte de passe et décalage, Dominici marque. L’essai est transformé par Dominguez qui passe une pénalité dans la foulée. Le score est de 14 à 13 pour Paris lors du retour au vestiaire. Dès le retour sur le terrain l’US Colomiers se fait surprendre par un essai de Laussucq puis par Comba à l’heure de jeu. Bien que les Sudistes ont eu en leur faveur 14 pénalités, David Skrela n’en aura passé qu’une seule. Heureusement, à la 81e minute Colomiers sauve l’honneur avec un essai de Culinat. Fin du match sur le score de 28 à 23, Paris est sacré Champion de France devant un Fabien Galthié en larmes. M. A.

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