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Fusion basque : le jour d’après

Par midi olympique
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    Fusion basque : le jour d’après
Publié le Mis à jour
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Entre le vote contre la fusion de la section amateur du club vendredi et l’officialisation, samedi, de la démission de Manu Mérin, remplacé par Francis Salagoïty (président du club de 1999 à 2011 qui avait été mis pourtant mis à la porte), les deux jours qui viennent de s’écouler troublent un peu plus l’avenir de l’Aviron bayonnais.

Repartir sur de bonnes bases. Mais comment ? Suite à sa réélection, par le conseil de surveillance du club, Francis Salagoïty a expliqué qu’il devait travailler rapidement sur deux points : les finances du club et surtout l’effectif. Pour Philippe Neys, membre du conseil de surveillance et élu de la mairie de la ville, l’objectif financier est clair : « On devra réussir à présenter un budget de minimum 10 millions d’euros à la DNACG début juillet. » Vendredi, la quinzaine de membres du conseil de surveillance se réunira à nouveau pour discuter des finances. Difficiles d’en savoir plus à l’heure qu’il est, mais toute la semaine les représentants du club vont faire en sorte de satisfaire les exigences économiques. « La saison prochaine, je vous le dis, l’Aviron disputera le Pro D2, il n’y a aucun doute », pour Philippe Neys. Reste désormais à attendre le passage devant la DNACG pour voir si la détermination du membre du conseil de surveillance était fondée ou illusoire.

L’aspect sportif

Nombreux sont les supporters qui déclaraient vendredi soir « préférer voir jouer les Bleu et Blanc en fédérale, que voir un club basque disputer le Top 14 », mais pas sûr que les divisions inférieures plaisent réellement à des supporters habitués aux joutes de l’élite. Avec une quinzaine de départs déjà actés, les dirigeants bayonnais vont devoir cravacher pour avoir une équipe compétitive dès le début de la saison prochaine. Si de nombreux cadres quittent le club (on pense évidemment à des joueurs comme Scott Speeding, Charles Ollivon, David Roumieu ou Marvin O’Connor), d’autres comme Damien Lagrange, Richard Choirat ou encore Matthew Tait qui s’étaient pré-engagés avec le club basque ont choisi de s’engager avec d’autres équipes. Bayonne pourra en tout cas compter sur une équipe Espoirs de bon niveau (finaliste malheureux du championnat en 2014), mais pas sûr que cela suffise au moment de disputer un championnat rugueux comme peut l’être le Pro D2. Les chantiers qui attendent les nouveaux dirigeants du club sont donc importants. Mais, contrairement au dernier président les cadres du club ont la confiance des supporters, un avantage majeur, dans une ville qui respire le rugby comme Bayonne, à un moment où le club semble au pied du mur et est à un tournant de son histoire. P. I.-R.

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