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Ferrand : « La frustration doit devenir quelque chose de positif »

Par midi olympique
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    Ferrand : « La frustration doit devenir quelque chose de positif »
Publié le Mis à jour
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Vainqueur d’Annecy (17-15) sur le terrain dimanche 21 juin, Peyrehorade va devoir rejouer sa demi-finale de Fédérale 3. La faute à une réclamation des Haut-Savoyards, consécutive à une mêlée simulée en fin de match. Un deuxième rendez-vous que les Landais abordent avec appétit.

Comment abordez-vous cette deuxième demi-finale ?

Ce n’est pas plus difficile sur un plan physique, que si nous avions dû jouer la finale ce week-end. Or, c’est surtout perturbant mentalement pour les joueurs dont la victoire était méritée. Refaire une deuxième demi-finale signifie donc se remettre en quête des infrastructures. Disputer deux demi-finales pour une place en finale, c’est quand même assez cocasse.

Dans quelle optique sont vos joueurs, après cette décision ?

C’est un mélange de colère et de motivation car les joueurs ont l’impression d’avoir été floués. Je les comprends car c’est une réaction humaine mais aujourd’hui, ils veulent montrer qu’ils méritent leur place en finale. Après, nous ne réglerons pas nos comptes sur le terrain dimanche car ce n’est pas dans l’état d’esprit du club. Cette motivation doit devenir quelque chose de positif, c’est-à-dire de l’agressivité dans le bon sens du terme et un surplus de jeu.

Que pouvez-vous retirer de cette première demi-finale ?

Dimanche dernier, Annecy a compris que nous étions plus forts et il faudra le remontrer ce week-end. Les deux équipes connaissent les forces et les faiblesses de l’adversaire et vont tenter d’appuyer là où ça fait mal. De plus, il va falloir prendre quelques données supplémentaires comme la chaleur et le vent à Gruissan dimanche. Maintenant, à chaque match suffit sa peine.

Comment analysez-vous votre adversaire Annecy ?

C’est une équipe complète dans toutes ses lignes, avec des joueurs d’expérience notamment devant. Ils ont un pack dense et mobile, une ligne de trois-quarts très complète et un très bon buteur avec l’ancien ouvreur d’Oyonnax (Étienne Ninet, N.D.L.R.).

Préférez-vous justement laisser cette position de favori aux Haut-Savoyards ?

Annecy a été relégué de Fédérale 1 en Fédérale 3, à l’intersaison et ils ont d’énormes moyens. C’est donc logique qu’ils soient favoris, ils ont une agglomération de 100 000 habitants quand nous sommes 3 500. Notre projet s’adapte donc à nos joueurs qui sont extrêmement mobiles et techniques. Ce sont des copains dans la vie comme ils le sont sur le terrain.

Quelle a été la réaction des habitants de Peyrehorade ?

On a reçu beaucoup de soutien de la part de la population, depuis l’annonce de cette décision. Ils nous témoignent leur affection et cela nous porte. C’est peut-être trop dans l’émotionnel mais nous sommes une équipe au fonctionnement atypique puisqu’on ne se réveillera que quelques heures avant le match. À ce moment-là, on saura si le curseur émotionnel était trop fort.

Jeff Dubois vous a-t-il envoyé un message ? Que vous a-t-il dit ?

Oui car il est toujours derrière Peyrehorade. Il nous a dit que nous devions gagner une deuxième fois pour montrer à tout le monde, que nous méritions cette place en finale. On en est encore loin mais ça serait sympa de réunir les deux boucliers de champion de France. D’autant qu’avant ce titre avec le Stade français, Jeff n’a jamais été champion de France. Avec Peyrehorade, il a perdu une finale en 1994. Propos recueillis par C. V.

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