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En direct d’Argentine, Tastet : « Les Barbarians ne trichent pas »

Par Léo Faure
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    En direct d’Argentine, Tastet : « Les Barbarians ne trichent pas »
Publié le Mis à jour
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Seul représentant du Pro D2, le capitaine montois débutera la rencontre face aux Argentins, ce samedi à Rosario.

En quoi la victoire, dans ce contexte particulier des Barbarians, est-elle importante ?

Parce que cet état d’esprit n’existe que si on lui fait honneur quand on a le maillot sur le dos. C’est le deal. Gagner, cela validerait la bonne ambiance qu’il y a dans ce groupe depuis le début de la semaine. C’est une manière de montrer qu’avec cet esprit, où les joueurs font relativement ce qu’ils veulent pendant la semaine de préparation, les Barbarians ne trichent pas sur un terrain. Tout ce qui se passe dans la semaine doit se retrouver et se répercuter sur le terrain. Le défi, c’est cela. La victoire serait un signe fort.

Sans trop de repères collectifs, on imagine que le discours de solidarité va être renforcé…

Évidement. Nous avons tout de même trois ou quatre lancements de jeu en place et quelques annonces que nous avons répétées au niveau des avants. Ce sont des repères collectifs de base, un plan de circulation qui doit nous permettre de mieux nous situer sur le terrain. Mais l’idée de plaisir va bien sûr être primordiale. Nous allons envoyer du jeu, mettre du volume quand nous aurons le ballon. Et défensivement, c’est la solidarité qui doit l’emporter. Mais je ne me fais pas de soucis, les Argentins jouent gros sur ces rencontres. Si nous ne sommes pas dans le match au début, ils vont rapidement nous y mettre.

Vous attendez-vous à un gros combat ?

Il y a de grandes chances (il sourit).

C’est votre première fois avec les Barbarians. L’accueille-t-on comme une sélection ?

Non. Enfin j’imagine, je n’ai pas de sélection en professionnel. Mais cela reste assez différent. Dans une sélection il y a la notion de concurrence. Ici, la concurrence entre nous n’existe pas, le staff ne nous met aucune pression. C’est beaucoup plus libre.

Comment avez-vous appris votre présence pour cette tournée en Argentine ?

André Boniface m’avait appelé le mardi, pour me dire qu’il y avait de grandes chances que je vienne en remplacement. Denis Charvet m’a appelé dans l’après-midi pour me le confirmer. Cela reste une fierté car c’est un maillot mythique. Ce sera un beau souvenir.

Cette tournée vient conclure votre saison avec Mont-de-Marsan, très réussie mais qui vous a vus échouer d’un rien dans votre quête de Top 14…

Cela reste une belle saison. Le dernier match (finale d’accession perdue face à Agen, N.D.L.R.), aujourd’hui je l’ai évacuée. La page est tournée. Et quand je regarde derrière, il y a la frustration d’avoir échoué mais je pense que nous pouvons être fiers de ce que nous avons fait.

Vous avez toujours évolué au Stade montois. Avoir raté l’accession en Top 14 ne vous donne-t-il pas des envies d’ailleurs ?

J’avais eu des opportunités en Top 14. Mais à chaque fois, je serais venu dans un rôle de remplaçant. Au moins face à de grosses concurrences. À choisir, j’ai préféré avoir du temps de jeu à Mont-de-Marsan plutôt que jouer dix matchs dans la saison, dans une écurie plus huppée. Je ne le regrette pas. Au Stade montois je me régale, je joue avec mes potes et je vis à côté de ma famille. Tout va bien pour moi.

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