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David Bortolussi : «Nous devons savoir tuer les matchs plus tôt»

Par midi olympique
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    David Bortolussi : «Nous devons savoir tuer les matchs plus tôt»
Publié le Mis à jour
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Après deux descentes consécutives, Riscle a réussi une saison pleine avec une montée en Fédérale 3 et une finale de championnat de France. Les Gersois n’ont plus qu’à ajouter la cerise sur le gâteau avec dans leurs rangs, un certain David Bortolussi. L’ancien international italien étant l’entraîneur des trois-quarts risclois.

En tant qu’ancien joueur professionnel, comment transmettez-vous votre expérience ?

J’essaie d’apporter plus ou moins mon expérience, par des petites touches techniques. Vous savez, c’est un groupe assez stable qui évolue ensemble depuis cinq ou six ans et composé de 80 % de Risclois. Il a d’ailleurs démontré sa force de caractère, lors des saisons précédentes qui n’ont pas toujours été faciles (Riscle a connu deux descentes successives, de Fédérale 2 en Fédérale 3 puis de Fédérale 3 en Honneur, N.D.L.R.).

Que savez-vous de Nantua, votre adversaire ?

On a très peu de news sur eux. On sait qu’ils sont solides devant, avec quelques anciens joueurs de Bourg-en-Bresse. De notre côté, on part surtout dans l’idée d’imposer notre jeu, d’être présent dans l’engagement et bons dans l’occupation. Sans oublier le réalisme qui nous a un peu fait défaut en demi-finale contre Bayonne.

Vous gagnez pourtant assez facilement (23 à 6), quels sont les points à améliorer ?

Contre Bayonne en demi-finale, on manque deux occasions franches d’essai sur de mauvaises passes. On les laisse ainsi dans le match et ils espèrent jusqu’à l’heure de jeu. Nous devons donc être beaucoup plus réalistes, en sachant tuer les matchs dès qu’on en a l’occasion.

En début de saison, auriez-vous pensé arriver à ce stade de la compétition ?

L’objectif premier était avant tout de monter en Fédérale 3. Nous avons réussi à le faire, dans un championnat où nous étions un peu au-dessus. On est tombé dans un train-train et même de façon inconsciente, les joueurs se sont relâchés. Ensuite, nous sommes passés totalement à côté de notre finale Armagnac-Bigorre.

Remobiliser les joueurs après cette finale n’a pas dû être simple. Comment avez-vous renversé la vapeur ?

Les joueurs ont compris qu’ils étaient passés à côté de leur match, cette défaite a servi de grosse piqûre de rappel. Nous leur avons dit qu’il fallait relever la tête car il y avait un autre bouclier à aller chercher. Ils ont compris que j’avais une petite idée derrière la tête, mais la clé de cette réaction leur appartenait. Cette expérience nous a finalement permis de mieux aborder les matchs.

Quel match a été le plus difficile durant ces phases finales ?

Chaque match a été un peu compliqué, mais le succès face à Sigean en seizièmes de finale est un tournant de notre saison. On a dû mal à rentrer dans le match et ils marquent rapidement un essai, avant d’être tout proches d’un deuxième. Sur cette action, un de leurs joueurs porte un peu trop le ballon et on réalise une interception. Nous sommes alors devenus euphoriques, au point de tourner à la mi-temps à 20 à 7 pour nous. Propos recueillis par C. V.

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