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Plus roses que jamais

Par Marc Duzan
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Publié le Mis à jour
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Lundi soir, les champions de France ont été reçus en grandes pompes à la mairie de Paris par la socialiste Anne Hidalgo. Récit.

C’est une autre facette de l’antagonisme qui subsiste entre le Stade français et le Racing 92, puisque c’est ainsi qu’il se nomme, désormais. Sur le sujet du politique, Jacky Lorenzetti a d’ailleurs coutume de dire : « Thomas Savare, comme son prédécesseur Max Guazzini, est très proche d’Anne Hidalgo et des socialistes. Au Racing, nous sommes plutôt bleus. Mes idées sont plus libérales. » Lundi soir, les Soldats roses ont donc fait honneur à leur couleur de prédilection, répondant à l’invitation du maire d’Anne Hidalgo lestés du Bouclier de Brennus. Huit cent personnes sur le parvis de l’hôtel de ville et trois cent à l’intérieur de l’immense bâtisse ont ainsi rendu un vibrant hommage aux coéquipiers de Sergio Parisse, parmi lesquels ne manquaient que Romain Frou, David Lyons et Davit Kubriashvili (opéré du genou). Après avoir visionné sur écran géant les moments forts de leur saison -superbe mise en abîme, soit dit en passant- les champions de France ont laissé la parole à l’édile socialiste : « Gonzalo (Quesada, N.D.L.R.), tu as donné une belle âme à cette équipe. Après votre victoire face à Toulon en demi-finale, vous maviez convié dans les vestiaires. Cela m’a beaucoup ému. Non seulement parce que vous êtes tous très beaux -les calendriers ne sont pas mensongers- mais aussi parce que vous affichiez ce soir-là des sourires, une fraîcheur et un état d’esprit remarquables. » Sur ces mots, Anne Hidalgo a ensuite remercié le président Savare d’avoir sauvé le club de la faillite en juin 2011. « Thomas, Paris te doit beaucoup. Tu as pris un risque majeur en investissant dans ce club. Pourtant, tu me disais dernièrement que des moments comme ceux que tu traverses actuellement valent tous les investissements du monde. Grâce à vous tous, les Parisiens sont plus forts et plus fiers. À l’heure d’engager la candidature de Paris pour les JO 2024, vous nous donnez confiance. Je sais que je peux compter sur vous. Mais sachez aussi que vous pourrez toujours compter sur moi. »

L’hommage à ceux qui partent

La salve d’applaudissements qui suivit le discours du maire de Paris eut le mérite de tirer de leurs songes certains des joueurs parisiens, dont les deux dernières nuits avaient été réduites à peau de chagrin. Au moment où Thomas Savare prit la parole, il n’omit pas de rappeler que la mairie de Paris avait financé l’intégralité du nouveau Jean Bouin, « cet écrin qui a changé tant de choses dans l’aventure du Stade français. L’équipe n’est plus la même depuis deux ans. […] Je suis à ce titre toujours très heureux de venir à l’hôtel de ville en décembre, pour la fête de Noël. Mais je préfère, et de loin, vous rendre visite en juin… » La soirée du 15 juin 2015 s’acheva par un dernier hommage, rendu de concert par Gonzalo Quesada et Sergio Parisse aux joueurs quittant Paris à la fin de la saison : Jérome Fillol, Pierre Rabadan, Nicolas Garrault, Digby Ioane, Monty Ioane, Scott Lavalla, David Lyons et Krisnan Inu y laissèrent quelques larmes…

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