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Entre huis clos et portes ouvertes

Par Jérémy Fadat
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Publié le Mis à jour
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Pour préparer la finale du Top 14, samedi soir, Clermontois et Parisiens ont opté pour des programmes sensiblement opposés. Les premiers se sont coupés du monde et des sollicitations quand les deuxièmes ont choisi d’organiser une semaine (presque) classique.

Ce sera une opposition de styles sur le terrain. Forcément même si ce sont deux équipes qui ont tendance à bien tenir le ballon et à imposer de longues séquences à leurs adversaires. Mais là où les différences se font les plus flagrantes entre le Stade français et Clermont, qui s’affronteront samedi soir au Stade de France, c’est vraiment dans la préparation de l’événement. En clair, d’un côté, les Parisiens s’en tiennent jusqu’au jeudi soir à un programme parfaitement classique quand, de l’autre, les Auvergnats ont voulu singulariser les choses. Ainsi, staff et dirigeants de l’ASMCA ont placé leurs troupes dans une bulle, complètement affranchies des sollicitations extérieures. Huis-clos complet. Pour ce faire, et comme à son habitude, le groupe est parti en stage dans la campagne du Chambon-sur-Lignon (au cœur de la Haute-Loire) dès lundi, très loin de l’effervescence clermontoise. Coupé du monde et fermé à tous les médias, le vice-champion d’Europe se prépare dans la plus grande discrétion. Pour le manager Franck Azéma, le but de ce périple très privé est « la vie de groupe ». Le « vivre ensemble » sur lequel il insiste énormément pour prendre le temps d’échanger, de discuter et donc de resserrer les liens avant un rendez-vous absolument majeur. C’est aussi pour lui une manière d’affirmer son autorité et de placer ses hommes en mode commando.

Paris : le « team run » à Jean-Bouin ?

En face, son alter ego du Stade français, l’Argentin Gonzalo Quesada, a choisi l’extrême inverse comme logique de préparation. Une seule idée en tête : dédramatiser au maximum l’événement dans l’esprit de ses joueurs. Surtout que ceux-ci ont la chance de disputer cette finale dans un environnement familier (à savoir dans la capitale) et ainsi de pouvoir l’aborder en conséquence. Du coup, le staff parisien a décrété la semaine comme classique. Aucune communication particulière n’a donc été relayée et leur lieu d’entraînement demeurait accessible et ouvert lundi et mardi. Quesada a souhaité que son groupe ait l’impression de « se préparer comme s’il préparait un match de championnat ». Ceci même si ses hommes partiront se mettre au vert à partir de jeudi soir, ce qui n’est évidemment pas habituel. Mais pour pousser la similitude avec la saison régulière à son paroxysme, le manager argentin cherche actuellement à recevoir les autorisations de la Ligue pour effectuer le traditionnel « team run » (la mise en place de veille de match) dans son antre du stade Jean-Bouin. Comme si de rien n’était…

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