Les Bleus trouvent l’alchimie
En s’imposant à Moscou pour le premier rendez-vous européen de la saison, l’équipe de France de rugby à VII a montré qu’elle avait le potentiel pour conserver son titre continental et se qualifier pour les jeux Olympiques.
Fini les stades bondés, les ambiances survoltées et les paillettes du circuit mondial. À Moscou, l’équipe de France à VII a mis le bleu de chauffe pour cette première étape du circuit européen. Un stade champêtre, sa pelouse synthétique, ses tribunes largement clairsemées, un en-but large comme un couloir d’une piste d’athlétisme, le décor n’avait plus grand-chose à voir avec les étapes de Dubaï, Hong-Kong ou Las Vegas. Mais l’équipe de France n’était pas venue en Russie pour prendre du bon temps, mais pour lancer idéalement une campagne de trois batailles qui peut les conduire à Rio si elle termine championne d’Europe. Terry Bouhraoua, encore décisif lors de ce week-end moscovite, résumait parfaitement la position de son équipe après la remise du trophée : « Pour nous, c’était une nouvelle année qui commençait à Moscou. Nous sommes repartis à zéro et nous débutons de la meilleure des manières. »
Les nouveaux utilisés avec parcimonie
En effet, cette équipe tricolore bien décevante sur le circuit mondial avait besoin de rebondir très vite. Les hommes de Frédéric Pomarel devaient tirer un trait sur des mois de galères et de déceptions. Les arrivées de Fulgence Ouedraogo, Rémy Grosso, Romain Martial, et Marvin O’Connor ont permis de régénérer le groupe et d’impulser une nouvelle dynamique même si le groupe qui a l’habitude de s’entraîner ensemble depuis de longs mois à Marcoussis continue de constituer le noyau dur de l’équipe titulaire. Mais l’apport des quatre joueurs du Top 14 a permis de compenser l’absence de Virimi Vakatawa, présent à Moscou, mais qui n’a pas pu tenir sa place. Terry Bouhraoua, Vincent Candelon, Jonathan Laugel, Vincent Inigo ont servi de guide, apportant les repères nécessaires à cette équipe qui doit rapidement trouver un collectif. Frédéric Pomarel n’a pas voulu mettre ce dernier en péril en titularisant plusieurs « nouveaux » en même temps, alors que la défense avait été la priorité du staff lors du stage de préparation (avec succès puisque l’équipe de France n’avait pas encaissé le moindre point avant la finale). Fulgence Ouedraogo était le seul présent au coup d’envoi lors des deux derniers matchs à Moscou. Les trois autres entrant en jeu dans un rôle de joker de luxe. Un choix payant notamment en finale avec deux essais de Rémy Grosso dans les dernières minutes, permettant d’asseoir le succès des Français. Anciens et nouveaux ont su rapidement créer une osmose. De bon augure.
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