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Daniel Bory : « Dans le rugby d’aujourd’hui c’est l’économie qui prime »

Par midi olympique
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    Daniel Bory : « Dans le rugby d’aujourd’hui c’est l’économie qui prime »
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Depuis son sacre en Fédérale 1 la saison dernière, l’USM a fait du chemin. Le bilan de son retour dans le rugby professionnel est d’ailleurs positif. Ayant souvent trôné entre la sixième et la huitième place, le promu a effectué une saison en Pro D2 plus que correcte. Malgré une fin plus difficile, le club tarn-et-garonnais termine la tête haute et pleine d’ambitions pour le prochain exercice. Daniel Bory, président de Montauban, se confie sur les projets de club et dresse le bilan des derniers mois.

Vous avez effectué de nombreux recrutements, quels sont vos projets et ambitions pour la saison prochaine ?

Nous avons fait des recrutements équilibrés, car tout le monde sait que la deuxième saison en Pro D2 est paradoxalement plus compliquée que la première où l’on est dans la lancée de la Fédérale 1, ce qui a été notre cas. Nous faisons venir des garçons qui nous apporteront de l’expérience. Au regard de ce recrutement, nous allons essayer d’être ambitieux, même si le Pro D2 est en train de devenir de plus en plus difficile, ne serait-ce que par rapport aux résultats du week-end précédent avec la descente de l’Aviron bayonnais et du Lou. Cela va forcément apporter du piment au championnat.

Comment les joueurs et vous-même avez vécu ce retour en Pro D2 ?

Dans un premier temps, nous l’avons vécu avec beaucoup d’humilité, ce qui nous a permis de faire un gros début de saison avec une grande ferveur populaire qui ne s’est jamais démentie. Nos garçons avaient à cœur de faire leurs preuves, car ils ont trop entendu que le Pro D2 serait terrible pour le club. Nous étions préparés à la difficulté, le staff a également fait du bon travail. Notre groupe nous a démontré le bien-fondé du recrutement des années précédentes, puisque, là également, nous nous étions attelés à faire venir des joueurs qui évoluaient en Fédérale, mais qui ont été capables de s’épanouir au niveau supérieur. Car il faut rappeler que nous avons joué toute la saison avec 80 % de l’effectif de la saison passée.

Cet engouement et ces nouvelles recrues montrent-ils une volonté de retourner au sein de l’Élite un jour ?

Rejoindre l’Élite est tout à fait prématuré. Nous avons fini dixièmes cette saison et, oui, le prochain objectif est de faire mieux, tout simplement. Entre la dixième place et la remontée, il a une marge qui est trop importante pour s’avancer là-dessus. Aujourd’hui, je suis conscient que, dans le rugby, c’est l’économie qui prime, donc il faut rester lucide.

En parlant d’économie, comment se porte le club financièrement ?

Nous sommes au bord du dépôt de bilan ! (rires). Plus sérieusement, Montauban se porte bien financièrement, en tant que président du directoire j’ai la chance d’avoir à mes côtés un président du conseil de surveillance qui est en fait expert-comptable ! C’est pour moi la garantie de ne pas faire n’importe quoi et de trouver cet équilibre en trouvant des joueurs qui nous permettent de grandir tout en restant lucide sur nos moyens.

Les nouveaux joueurs qui évolueront avec vous la saison prochaine ont tous un profil différent. Est-ce volontaire ?

Bien sûr. L’expérience d’Antoine Lescalmel nous a séduits. Nous avons également recruté des joueurs « revanchards », je pense notamment aux deux troisième ligne français Quercy et Munoz qui ne sont pas parvenus à avoir du temps de jeu au sein de grands clubs de Top 14 (Toulon et Montpellier). Encore une fois, l’expérience a primé avec Pinet et Caisso qui, eux aussi, n’ont pas trouvé leur place au sein de Brive. Viriviri, personnage central du rugby à VII devrait apporter de la fantaisie et de la fougue à notre jeu déjà considéré actif à l’arrière. Toutes nos recrues ont évidemment des qualités diverses.

Il se murmure que le Sud-Africain briviste Riaan Swanepoel pourrait rejoindre l’USM, vous confirmez ?

Il n’y a pas de fumée sans feu. S’il souhaite intégrer notre effectif, nous serions plus que satisfait de l’accueillir. Malheureusement pour nous, nous ne sommes pas les seuls à le solliciter. Propos recueillis par F. C.

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