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Où en est la formation française

Par midi olympique
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Publié le Mis à jour
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Ce vendredi, les moins de 20 ans tricolores affrontent l’Irlande à Marcoussis. À l’échelon des Espoirs, ces derniers ont régulièrement de bons résultats. Mais ils semblent avoir du mal à percer au plus haut niveau. Quelles sont les causes de ces difficultés ?

L’équipe de France de rugby traverse actuellement une période difficile. Pour la majorité des observateurs, une grande cause explique ces difficultés. Celle-ci est ciblée autour du manque de confiance des clubs de Top 14, envers la formation française. Capable de produire certains des meilleurs du joueur du monde comme Fabien Galthié, Fabien Pelous ou Thierry Dusautoir, celle-ci semble s’essoufler. Tout d’abord, car accéder à une équipe professionnelle et surtout y percer est de plus en plus difficile. La faute à un Top 14, où l’argent est devenu le nerf principal de la guerre et où les stars affluent. Preuve en est, seulement cinq des vingt-deux champions de France Espoirs avec Clermont, en 2010-2011 évoluent en Top 14 cette saison. Parmi eux, des têtes connues comme le demi de mêlée Ludovic Radosavljevic, l’ailier Noa Nakaitaci ou le troisième ligne Loann Goujon. Des joueurs ayant su profiter de l’exode massif des Clermontois à la coupe du Monde 2011 en Nouvelle-Zélande, pour s’imposer dans un grand club. Et ce, notamment grâce à la confiance du staff de Vern Cotter qui avait préféré puiser dans le vivier de l’ASM plutôt que de récupérer des jokers coupe du Monde.

La coupe d’Europe comme tremplin

Or aujourd’hui, les clubs recrutent en conséquence pour disputer toutes les compétitions. Le champion d’Europe Toulon le démontre, puisqu’il a offert leur première apparition à trois de ses Espoirs, dimanche dernier à Clermont. Deux d’entre eux ne sont d’ailleurs pas entrés en jeu tandis qu’Anthony Méric n’a bénéficié que de dix minutes en fin de match. Des choix pouvant également dûs à une préparation physique moins importante, que les professionnels. Mais aussi, au fait que les clubs vont aujourd’hui chercher des jeunes en devenir à l’étranger. À l’image de l’académie clermontoise aux Fidji, d’où le troisième ligne Peceli Yato et l’ailier Napolioni Nalaga sont originaires. Pourtant, des clubs comme Castres, le Stade français, Brive ou encore Oyonnax profitent de la coupe d’Europe pour lancer leurs jeunes. N’est-ce pas là, une première étape sur la route d’une carrière professionnelle ?

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