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Le Top 14, Graal d’une ascension par étapes

Par midi olympique
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Comme pour un joueur, atteindre le plus haut niveau est un objectif pour les arbitres. Mais dans le cas de ces derniers, pas de centre de formation ou de Pôle Espoir. La progression de l’arbitre est réalisée grâce à un suivi régulier de la part de la Fédération Française de Rugby et du monde de l’arbitrage hexagonal.

Se passionner pour l’arbitrage est le symbole d’une vocation, d’un amour pour les lois du jeu et l’envie de les faire respecter. Mais avant de devenir le garant de l’esprit du jeu sur les terrains du Top 14, chaque arbitre doit gravir les échelons petit à petit. «Quand j’ai commencé l’arbitrage, de minimes à juniors, j’ai arbitré des matchs comme ça. Ensuite, j’ai bouffé de la série pendant trois, quatre ans et après, je suis monté en Fédérale 3. À partir de ce niveau, tu as un superviseur qui vient te voir» confie Adrien Descottes. Le superviseur, une composante avec laquelle les arbitres vont évoluer tout au long de leur carrière. Et notamment dans leur accession vers l’élite amateur, la Fédérale 1, avec des superviseurs toujours plus présents. «En Fédérale 3, tu fais une dizaine de matchs plus des rencontres de Crabos et Reichels quand t’es supervisé. Tu montes en Fédérale 2, où tu connais le même parcours, où tu es supervisé plus souvent et où on te dit si tu as le potentiel pour aller en Fédérale 1, où le système est le même». Avec au fil de la progression, une exigence et un suivi de plus en plus précis. «En Top 14 et Pro D2, tu es supervisé tous les week-ends alors qu’en Fédérale, tu l’es un match sur deux, voire un match sur trois. Cette saison par exemple, j’ai fait une dizaine de matchs de Pro D2 et j’ai toujours été supervisé.»

Une fin de carrière professionnelle à 45 ans

Mais une fois qu’un arbitre est arrivé au plus haut niveau du rugby français, il ne peut plus redescendre. Sauf cas exceptionnel. «Une fois que tu es en Top 14, il n’y a pas de systèmes de montées et descentes comme au football. Les arbitres qui exercent en Top 14, y restent généralement toute leur carrière. À moins d’être catastrophiques et d’être déclassés». Un système différent du football, où chaque des montées et des descentes sont réalisées entre la Ligue 1 et la Ligue 2. Pour renouveler le panel d’arbitres français, une limite d’âge à 45 ans a été réalisé par la Comission Centrale de l’Arbitrage. «C’est Didier Mené qui a instauré cette règle, car le jeu va de plus en plus vite et qu’il faut renouveler surtout. Après, je crois qu’on peut continuer jusqu’à 50 ou 55 ans en comité. » Ainsi à la fin de saison, Patrick Péchambert (Périgord-Agenais) et Christophe Berdos (Armagnac-Bigorre) arrêteront leur carrière professionnelle.

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