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Les Géorgiens refroidis

Par Jérôme Fredon
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Publié le Mis à jour
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En stage à Toulouse pour préparer le match d’ouverture de Tournoi B des 6 Nations contre l’Allemagne, les Géorgiens ont dû revoir ce mardi 3 février leur programme d’entraînement en raison des importantes chutes de neige sur la Ville rose.

Tournoi B

C’est un peu le monde à l’envers. Voulant échapper aux températures trop douces régnant actuellement à Tbilissi pour se rapprocher au mieux des conditions de leur rencontre de samedi contre l’Allemagne, les Géorgiens avaient choisi d’établir leur camp de base à Toulouse. L’encadrement des Lelos n’avait cependant pas prévu que ce mardi 3 février, la Ville rose se retrouverait recouverte par un épais manteau neigeux.

La neige tombant en abondance a contraint les Caucasiens à revoir leur plan d’entraînement. Ernest-Wallon impraticable, les joueurs ont dû se rabattre dans l’après-midi vers un gymnase de la périphérie toulousaine pour répéter leurs lancements de jeu. Pourtant, parti en éclaireur le matin même, le manager avait tant bien que mal tenté de rallier le stade Ernest-Wallon. Les trois-quarts d’heure mis pour atteindre le centre d’entraînement des Rouge et Noir ont quelque peu refroidi les ardeurs des Géorgiens !

Les « gros » et les « divas »

Ceux-ci ont préféré rester cloîtrés toute la matinée à leur hôtel pour mieux analyser à la vidéo leur futur adversaire. En tant qu’ancien manager du Connacht, Michael Bradley a d’ailleurs fait jouer ses réseaux pour récupérer un DVD du match des Allemands disputé le samedi 24 janvier face à la province irlandaise. Après une séance vidéo collective de près d’une heure, avants et trois-quarts se sont ensuite séparés pour réaliser un travail plus spécifique. Les « gros » ont dû s’effacer devant leurs compères de la ligne de trois-quarts afin de leur laisser le privilège d’effectuer leur travail d’analyse dans la salle réservée à l’équipe. « Il faut bien de temps en temps faire plaisir aux divas », plaisantait ainsi l’entraîneur du paquet d’avants géorgien, Didier Bès. Que nenni ! Le technicien héraultais a trouvé refuge avec ses « gros » dans la salle de massage. Il s’est débrouillé pour récupérer un vieux rétroprojecteur et diffuser sur un mur les annonces en touche afin de rafraîchir la mémoire à ses protégés.

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